Lundi, la municipalité d’Athènes a adopté un grand projet de refonte urbaine des friches industrielles du quartier de Botanikos, à deux-pas du centre-ville. Une opération centrée sur la construction d’un nouveau stade de football pour l’équipe locale du Panathinaïkos.

Il s’agit de l’un des plus importants projets des 50 dernières années, selon Dora Bakoyannis, maire d’Athènes. Le projet prévoit l’aménagement d’une surface de 20 hectares destinée à recevoir le nouveau stade de Panathinaïkos, d’une capacité 40.000 places, un centre commercial ainsi qu’un parc de 12 hectares.
Le club, qui réclamait depuis des années un tel terrain, doit en contrepartie rendre à la mairie la zone de 1,7 hectare sur lequel s'élève son vétuste stade actuel.

Selon Dora Bakoyannis, ce projet s’inscrit dans la poursuite la refonte du centre historique de la capitale, engagée dans les années 1990 avec l'unification des sites archéologiques.
D’autre part, l’opération devrait permettre de réintégrer dans le tissu urbain, économique et touristique une zone devenue une sorte de bidonville où vivent environ 150 familles de Tziganes albanais. Alors que plusieurs ONG ont déjà mis en garde contre leur expulsion, Dora Bakoyannis s'est engagée à ce que la mairie d'Athènes garantisse leur relogement.
Côté financement, il s’agit d’un montage complexe impliquant la mairie, le club de football et la Banque nationale de Grèce, sans compter des investissements privés. La fin des travaux est prévues pour 2008.

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