La région d'Athènes qui accueillera les Jeux Olympiques en 2004 se trouve confrontée à une pénurie d'hôtels.
Dans une interview à l'agence de presse d'Athènes (ANA, semi-officielle), un des directeurs exécutifs du comité organisateur des jeux (ATHOC), Spyros Capralos, a indiqué qu'il manquait 4.650 chambres des trois catégories supérieures et 4.000 chambres de deux étoiles.
"Les besoins du programme d'hébergement des jeux Olympiques de 2004 s'élèvent à 23.000 chambres dont 19.000 doivent appartenir aux catégories des 5, 4 et 3 étoiles " a-t-il indiqué.
Dans son dernier rapport datant du mois de mai, le comité international olympique (CIO) avait relevé le problème de l'hébergement. "Nous voulons espérer que toutes nos inquiétudes et les doutes du CIO seront prochainement levées" a reconnu M. Capralos.
Toutefois, le gouvernement et l'ATHOC doivent faire face à une fronde des hôteliers qui s'opposent à une augmentation importante de l'offre comme c'était le cas à Sydney, soulignant le faible taux de remplissage actuel des hôtels. Ils s'opposent particulièrement à l'édification de nouveaux hôtels dans la région du stade olympique, malgré une nouvelle réglementation favorable. Ils ont laissé entendre qu'ils pourraient dénoncer les contrats déjà signés avec l'ATHOC. "Il ne manquerait plus que cela si, après les Jeux et la formidable projection de notre pays (à l'étranger), nous revenions aux données actuelles" a rétorqué M. Capralos.
Le ministre du Développement, Nikos Christodoulakis, a décidé en novembre dernier d'autoriser la construction d'hôtels de 3, 4 ou 5 étoiles dans l'agglomération athénienne, dont les capacités d'hébergement sont saturées.Il avait alors indiqué que la levée des restrictions augmenterait la
capacité de l'agglomération de 4 à 5.000 lits, tandis que celle de tout le bassin athénien devrait être accrue de 4.000 autres lits.
Malgré tout, le problème du logement des visiteurs-spectateurs reste entier. Il reste à Athènes quelque 10.000 chambres disponibles dans toutes les catégories, en l'état actuel des capacités (28.907 chambres contre 44.116 à Sydney au moment des Jeux).
Les inquiétudes de l'ATHOC interviennent six jours avant l'arrivée impromptue du président de la commission de coordination du CIO, Jacques Rogge.
"Les besoins du programme d'hébergement des jeux Olympiques de 2004 s'élèvent à 23.000 chambres dont 19.000 doivent appartenir aux catégories des 5, 4 et 3 étoiles " a-t-il indiqué.
Dans son dernier rapport datant du mois de mai, le comité international olympique (CIO) avait relevé le problème de l'hébergement. "Nous voulons espérer que toutes nos inquiétudes et les doutes du CIO seront prochainement levées" a reconnu M. Capralos.
Toutefois, le gouvernement et l'ATHOC doivent faire face à une fronde des hôteliers qui s'opposent à une augmentation importante de l'offre comme c'était le cas à Sydney, soulignant le faible taux de remplissage actuel des hôtels. Ils s'opposent particulièrement à l'édification de nouveaux hôtels dans la région du stade olympique, malgré une nouvelle réglementation favorable. Ils ont laissé entendre qu'ils pourraient dénoncer les contrats déjà signés avec l'ATHOC. "Il ne manquerait plus que cela si, après les Jeux et la formidable projection de notre pays (à l'étranger), nous revenions aux données actuelles" a rétorqué M. Capralos.
Le ministre du Développement, Nikos Christodoulakis, a décidé en novembre dernier d'autoriser la construction d'hôtels de 3, 4 ou 5 étoiles dans l'agglomération athénienne, dont les capacités d'hébergement sont saturées.Il avait alors indiqué que la levée des restrictions augmenterait la
capacité de l'agglomération de 4 à 5.000 lits, tandis que celle de tout le bassin athénien devrait être accrue de 4.000 autres lits.
Malgré tout, le problème du logement des visiteurs-spectateurs reste entier. Il reste à Athènes quelque 10.000 chambres disponibles dans toutes les catégories, en l'état actuel des capacités (28.907 chambres contre 44.116 à Sydney au moment des Jeux).
Les inquiétudes de l'ATHOC interviennent six jours avant l'arrivée impromptue du président de la commission de coordination du CIO, Jacques Rogge.