ÉCONOMIE. Le 1er octobre 2021 marque un certain nombre de changements administratifs et économiques. Tour d'horizon des modifications qui sont susceptibles de concerner les secteurs du bâtiment, des travaux publics, de l'immobilier et de l'énergie.
Comme chaque début de mois, le 1er octobre 2021 marque un certain nombre de changements administratifs et économiques. Tour d'horizon des modifications qui sont susceptibles de concerner les secteurs du bâtiment, des travaux publics, de l'immobilier et de l'énergie.
- La première partie de l'assurance-chômage entre en vigueur. Préparée de longue date par le Gouvernement, réclamée par le patronat, rejetée par les syndicats, cette mesure modifie la méthode de calcul du salaire journalier de référence, lui-même à la base du calcul de l'allocation chômage. D'après l'exécutif, cette réforme doit permettre d'inciter davantage au retour à l'emploi.
- Le Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) augmente de 2,2% en réponse à l'inflation. Concrètement, le taux horaire brut passe de 10,25 euros à 10,48 euros.
- Les aides personnalisées au logement, ou APL, augmentent de 0,42%. D'après l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), ce chiffre correspond à la hausse moyenne des loyers constatée en France. Il n'y avait pas eu de revalorisation en 2018, et les budgets 2019 et 2020 avaient quant à eux désindexé les APL de l'indice de référence des loyers.
- Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie bondissent de 12,6% TTC. Une situation qui a amené le Gouvernement à annoncer un blocage des prix du gaz et une limitation de ceux de l'électricité. Selon la Commission de régulation de l'énergie, "cette évolution résulte de la hausse, historique, des prix du gaz sur le marché mondial". Nonobstant les tensions d'approvisionnement en matériaux, les prix des énergies ont effectivement tendance à s'envoler un peu partout dans le monde, impactant aussi bien les particuliers que les entreprises.