Dans le cadre de lexamen du projet de loi à l'Assemblée nationale sur légalité des chances, les députés ont approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi la mise en place d'un système d'apprentissage à partir de 14 ans.
Premier article adopté du projet de loi, après plus de deux jours de débats, l'apprentissage à 14 ans fait partie des mesures annoncées par le Premier ministre Dominique de Villepin lors de la crise des banlieues.
La «formation d'apprenti junior» comprendra deux phases, l'apprentissage junior initial avec initiation aux métiers à partir de 14 ans et l'apprentissage junior confirmé avec un contrat d'apprentissage à partir de 15 ans. Le texte offre aux apprentis la possibilité d'interrompre leur formation et de réintégrer le collège. Pour le ministre de lEducation national Gilles de Robien, ce texte «n'est pas une remise en cause du collège unique, ce n'est pas la fin de la scolarité obligatoire, c'est une autre voie de formation». «C'est une formation de réussite dans le cadre de la scolarité obligatoire car le jeune peut reprendre sa scolarité dans un collège», a-t-il insisté.
Un texte très critiqué à gauche
«C'est la fin de l'obligation scolaire à 16 ans», a critiqué le socialiste Christian Paul pour lequel le gouvernement va, avec ce texte «renforcer la discrimination scolaire». Pour Mr Paul, il s'agit «d'un maintien fictif de l'obligation de scolarité à 16 ans car c'est une sortie sans retour». «Ca ne tient pas debout» a renchéri Henri Emmanuelli (PS).
Le PS a également contesté la «réalité des moyens du tutorat». «Quid du travail de nuit entre 15 et 16 ans ?» a interrogé Alain Vidalies (PS) qui n'a pas été convaincu par la réponse de Gérard Larcher (Travail) pour lequel il existe des «dispositifs protecteurs».
Les débats à l'Assemblée reprendront mardi avec le vote sur l'apprentissage puis le très controversé amendement gouvernemental créant le contrat de première embauche (CPE).
La «formation d'apprenti junior» comprendra deux phases, l'apprentissage junior initial avec initiation aux métiers à partir de 14 ans et l'apprentissage junior confirmé avec un contrat d'apprentissage à partir de 15 ans. Le texte offre aux apprentis la possibilité d'interrompre leur formation et de réintégrer le collège. Pour le ministre de lEducation national Gilles de Robien, ce texte «n'est pas une remise en cause du collège unique, ce n'est pas la fin de la scolarité obligatoire, c'est une autre voie de formation». «C'est une formation de réussite dans le cadre de la scolarité obligatoire car le jeune peut reprendre sa scolarité dans un collège», a-t-il insisté.
Un texte très critiqué à gauche
«C'est la fin de l'obligation scolaire à 16 ans», a critiqué le socialiste Christian Paul pour lequel le gouvernement va, avec ce texte «renforcer la discrimination scolaire». Pour Mr Paul, il s'agit «d'un maintien fictif de l'obligation de scolarité à 16 ans car c'est une sortie sans retour». «Ca ne tient pas debout» a renchéri Henri Emmanuelli (PS).
Le PS a également contesté la «réalité des moyens du tutorat». «Quid du travail de nuit entre 15 et 16 ans ?» a interrogé Alain Vidalies (PS) qui n'a pas été convaincu par la réponse de Gérard Larcher (Travail) pour lequel il existe des «dispositifs protecteurs».
Les débats à l'Assemblée reprendront mardi avec le vote sur l'apprentissage puis le très controversé amendement gouvernemental créant le contrat de première embauche (CPE).