Bernard Val, le président des Autoroutes du Sud de la France, a défendu farouchement son indépendance face aux appétits grandissants de Vinci , en réaffirmant son opposition à un éventuel rapprochement avec le constructeur.
Depuis que ASF a été introduit à hauteur de 49% en Bourse ce printemps, Vinci cherche ouvertement à se rapprocher de cette société via sa filiale Cofiroute et a déjà acquis 16% du capital du concessionnaire autoroutier.
Pour M. Val qui s'exprimait lors d'une conférence de presse pour commenter les résultats semestriels de son groupe, ce rapprochement "représenterait un intérêt uniquement pour Vinci" et risquerait de "léser les actionnaires d'ASF".
En outre, Bernard Val a mis en garde l'Etat contre les risques que ferait courir à ses yeux la prise de contrôle des ASF par un groupe de BTP comme Vinci, en particulier sur le plan de la concurrence. "Nous (les ASF) représentons 50% des travaux de BTP en France. Le fait d'être contrôlé par une société de BTP, ça signifierait qu'il n'y aurait plus d'appel d'offres sur 50% du BTP en France", a observé le président des ASF. "Je crois que cela aurait une incidence sur la concurrence".
Par ailleurs, Bernard Val a fait valoir que les investissements des concessionnaires autoroutiers sont massifs et leur rentabilité n'est assurée qu'à long terme, au bout d'une quinzaine d'années, alors que la logique du BTP est, selon lui, celle d'un retour rapide sur investissement.
Rappelons qu'ASF, encore détenu à 51% par l'Etat, devrait être le prochain concessionnaire autoroutier à être privatisé dans le cadre d'une recomposition du pôle autoroutier français. L'Etat a fait part de sa volonté de réformer l'ensemble de ce pôle - composé de 8 sociétés d'économie mixte dans lesquelles l'Etat est actionnaire majoritaire et quasi unique.
Une banque conseil sera bientôt nommée. "Logiquement, nous devrions être les premiers sur la liste des privatisations compte tenu de nos résultats financiers", a expliqué Bernard Val.
Pour illustrer ses propos, le président d'ASF a d'ailleurs présenté un résultat net consolidé de 71 millions d'euros pour le premier semestre, affichant une progression de 4,7%.
Pour M. Val qui s'exprimait lors d'une conférence de presse pour commenter les résultats semestriels de son groupe, ce rapprochement "représenterait un intérêt uniquement pour Vinci" et risquerait de "léser les actionnaires d'ASF".
En outre, Bernard Val a mis en garde l'Etat contre les risques que ferait courir à ses yeux la prise de contrôle des ASF par un groupe de BTP comme Vinci, en particulier sur le plan de la concurrence. "Nous (les ASF) représentons 50% des travaux de BTP en France. Le fait d'être contrôlé par une société de BTP, ça signifierait qu'il n'y aurait plus d'appel d'offres sur 50% du BTP en France", a observé le président des ASF. "Je crois que cela aurait une incidence sur la concurrence".
Par ailleurs, Bernard Val a fait valoir que les investissements des concessionnaires autoroutiers sont massifs et leur rentabilité n'est assurée qu'à long terme, au bout d'une quinzaine d'années, alors que la logique du BTP est, selon lui, celle d'un retour rapide sur investissement.
Rappelons qu'ASF, encore détenu à 51% par l'Etat, devrait être le prochain concessionnaire autoroutier à être privatisé dans le cadre d'une recomposition du pôle autoroutier français. L'Etat a fait part de sa volonté de réformer l'ensemble de ce pôle - composé de 8 sociétés d'économie mixte dans lesquelles l'Etat est actionnaire majoritaire et quasi unique.
Une banque conseil sera bientôt nommée. "Logiquement, nous devrions être les premiers sur la liste des privatisations compte tenu de nos résultats financiers", a expliqué Bernard Val.
Pour illustrer ses propos, le président d'ASF a d'ailleurs présenté un résultat net consolidé de 71 millions d'euros pour le premier semestre, affichant une progression de 4,7%.