Selon plusieurs analystes, Autoroutes du Sud de la France (ASF), en voie de privatisation, devrait annoncer le 24 septembre une forte hausse de son bénéfice net au premier semestre, attendu entre 91 et 96 millions d'euros.
"ASF devrait parvenir à améliorer ses performances au premier semestre 2003, malgré des recettes qui pourraient être altérées par les grèves et les conditions climatiques défavorables du premier semestre", expliquent dans une note les analystes d'Aurel Leven.
Ils prévoient un résultat net part du groupe de 93 millions d'euros, en hausse de 30,9%, et tablent sur un résultat d'exploitation en progression de 7,8% à 384 M EUR, car "la bonne conjoncture du 2T03 devrait se matérialiser sur les recettes de péages".
"Nous attendons un résultat net de 96 millions d'euros, en hausse de 36%", avancent de leur côté les analystes de BNP Paribas Equities, ce qui "devrait permettre à ASF d'atteindre notre prévision de RN sur l'année de 314 M EUR (+18%)".
Pour CIC Securities, le bénéfice net devrait s'établir à 91 M EUR, les analystes anticipant "une meilleure maîtrise des frais de personnel" devant conduire à une progression du résultat d'exploitation, et "un faible repli (-2%)" des frais financiers.
ASF a publié le 23 juillet une augmentation de son chiffre d'affaires de 7,2% au premier semestre 2003 à 1,03 milliard d'euros (contre 0,96 md EUR au 1S02).
Sa principale activité, les recettes de péages, a progressé de 7,5% à 1,00 milliard d'euros, contre 0,93 md EUR au 1S02.
Cette hausse est due selon le groupe à la fois à la "progression soutenue du trafic à réseau stable" et "à l'ouverture de nouvelles sections" d'autoroutes, a-t-il précisé dans un communiqué.
Le groupe a évalué à 6,4 millions d'euros au premier semestre 2003 les pertes dues aux grèves du printemps, et notamment celles du 28 avril contre la privatisation du groupe
ASF est la première société concessionnaire d'autoroutes en France avec 2.876 kilomètres en service au 1er juillet 2003. Après l'ouverture de son capital en mars 2002, elle est détenue actuellement à 51% par l'Etat, 17,7% par Vinci et 28,7% par des actionnaires individuels.
Le groupe de construction et de services Vinci (déjà propriétaire de Cofiroute) a annoncé à plusieurs reprises son intention de participer à une privatisation supplémentaire du groupe.
L'Etat a mandaté à l'automne 2002 une banque conseil pour étudier la possibilité d'une privatisation des sociétés autoroutières, dont ASF, mais n'a toujours pas rendu sa décision sur ce dossier.
Ils prévoient un résultat net part du groupe de 93 millions d'euros, en hausse de 30,9%, et tablent sur un résultat d'exploitation en progression de 7,8% à 384 M EUR, car "la bonne conjoncture du 2T03 devrait se matérialiser sur les recettes de péages".
"Nous attendons un résultat net de 96 millions d'euros, en hausse de 36%", avancent de leur côté les analystes de BNP Paribas Equities, ce qui "devrait permettre à ASF d'atteindre notre prévision de RN sur l'année de 314 M EUR (+18%)".
Pour CIC Securities, le bénéfice net devrait s'établir à 91 M EUR, les analystes anticipant "une meilleure maîtrise des frais de personnel" devant conduire à une progression du résultat d'exploitation, et "un faible repli (-2%)" des frais financiers.
ASF a publié le 23 juillet une augmentation de son chiffre d'affaires de 7,2% au premier semestre 2003 à 1,03 milliard d'euros (contre 0,96 md EUR au 1S02).
Sa principale activité, les recettes de péages, a progressé de 7,5% à 1,00 milliard d'euros, contre 0,93 md EUR au 1S02.
Cette hausse est due selon le groupe à la fois à la "progression soutenue du trafic à réseau stable" et "à l'ouverture de nouvelles sections" d'autoroutes, a-t-il précisé dans un communiqué.
Le groupe a évalué à 6,4 millions d'euros au premier semestre 2003 les pertes dues aux grèves du printemps, et notamment celles du 28 avril contre la privatisation du groupe
ASF est la première société concessionnaire d'autoroutes en France avec 2.876 kilomètres en service au 1er juillet 2003. Après l'ouverture de son capital en mars 2002, elle est détenue actuellement à 51% par l'Etat, 17,7% par Vinci et 28,7% par des actionnaires individuels.
Le groupe de construction et de services Vinci (déjà propriétaire de Cofiroute) a annoncé à plusieurs reprises son intention de participer à une privatisation supplémentaire du groupe.
L'Etat a mandaté à l'automne 2002 une banque conseil pour étudier la possibilité d'une privatisation des sociétés autoroutières, dont ASF, mais n'a toujours pas rendu sa décision sur ce dossier.