Alors que la Fédération des ascenseurs tire à nouveau la sonnette d'alarme signalant les retards pris dans les travaux de sécurité portant sur le système d'alarme des cabines et la résistance des portes palières vitrées, l'association des responsables de copropriétés (ARC) se réjouit de "l'abandon de travaux de mise en conformité, notamment celui du parachute en montée…" Détails.
Dans le contexte actuel où la Fédération des ascenseurs déplore l'annulation récente par le Gouvernement des travaux sur la précision d'arrêt des ascenseurs, martelant que celle-ci est à l'origine de "40 % des chutes, dont 60 % touchent des personnes âgées", l'association des responsables de copropriétés (ARC) réagit dans un communiqué : "Après l'abandon du variateur de vitesse, voici (enfin) l'abandon du parachute en montée."
Dans la liste des dix-sept mesures issue de la loi De Robien, concernant la sécurité des ascenseurs, "il était inutile et déplacé : d'obliger d'installer un système empêchant la survitesse en montée !", insiste l'association. Et d'ajouter : "La probabilité d'un accident lié à l'absence d'un tel dispositif est tellement infime que cette mesure - soufflée par les grands ascensoristes - n'avait strictement aucun sens (mais avait un coût."
En possession d'une copie du décret
"Voici douze ans que nous agissons pour obtenir la suppression de cette obligation onéreuse et inutile, poursuit, Christophe Grand, président de l'Arc. Or, nous venons d'avoir en copie le projet de décret qui va annuler cette obligation. Nous en sommes très satisfaits. Merci au ministère du Logement."