Tous les lieux publics ne sont pas égaux en matière d'accessibilité. En cause, le manque d'équipements comme les ascenseurs ou escaliers mécaniques dans certains bâtiments et petits logements collectifs. Les Français jugent donc qu'il y a urgence à répondre à une mobilité mieux partagée.
Si 86% des Français associent l'ascenseur à la notion d'accessibilité (+12 points par rapport à 2015), ils sont même 96% à estimer la mise en accessibilité des lieux publics comme une priorité et une mesure d'égalité pour tous, révèle la 2e édition de l'enquête 'Les Français et l'ascenseur'* réalisée par la Fédération des Ascenseurs avec Ipsos.
A l'heure du vieillissement de la population, de l'augmentation de la dépendance, de la densification urbaine, la mobilité - et notamment la mobilité verticale - a un rôle indéniable à jouer. Une problématique qui devrait également trouver sa place dans les futurs débats politiques, assure la Fédération.
Des équipements encore à la peine…
L'ascenseur a donc trouvé sa place aujourd'hui dans bon nombre de lieux publics, mais restent encore insuffisants aux yeux des Français interrogés. Et notamment dans les lieux culturels (52%), les administrations (58%) ou les universités/écoles (63%). En revanche, gares et aéroports (81%), centres commerciaux (74%) ou hôpitaux semblent mieux lotis selon les répondants.
Dans le secteur du logement, là encore la tendance est à la mobilité verticale et donc à l'ascenseur. Ainsi, 87% des Français jugent important (+4 points par rapport à 2015), voire essentiel (30%) que les immeubles résidentiels inférieurs à 4 étages en soient équipés. Un plébiscite chez les seniors notamment (91%). Sachant que la réglementation n'impose un ascenseur qu'à partir du 4e étage dans un immeuble au-delà du rez-de-chaussée.
*Sondage Ipsos réalisé en juillet 2016 pour la Fédération des Ascenseurs sur un échantillon de 1.002 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Logement : le gouvernement va faire un geste pour l'après-Pinel
