La moitié des répondants est catégorique : ils manquent de temps et de moyens. Dans un contexte de crise où les carnets de commandes sont au plus bas et l'activité en panne, pas facile de mobiliser du temps et de l'argent en dehors de l'entreprise. Surtout quand le chef d'entreprise est bien souvent tout seul aux commandes !

 

En outre, 43% des artisans qui ont répondu "non" disent manquer d'informations. "Il y a encore pas mal de chemin à parcourir, constate le secrétaire général de la Capeb. C'est toute la difficulté que nous rencontrons à faire passer les informations. Et pourtant, on n'a pas arrêté d'en parler. Preuve qu'il faut sans cesse marteler, répéter. Vous savez, la communication, cela s'inscrit dans le temps et la répétition. Mais cependant, je pense que dire que l'on manque d'informations, c'est une réponse un peu facile et rapide parfois".

Maintenir la dynamique

Parallèlement, Henry Halna du Fretay nous confirme que la Capeb reçoit un grand nombre de demandes d'informations. "L'éco-conditionnalité est un système qui reste complexe pour les entreprises. C'est pourquoi il existe des personnes référentes dans chacune des Capeb en mesure de renseigner les artisans, de les orienter vers le signe RGE le plus adapté à leur profession, et à choisir en connaissance de cause en prenant le temps de la réflexion", souligne-t-il.

 

Alors, l'éco-conditionnalité, fallait-il maintenir l'échéance ? "Oui, il fallait y aller maintenant ! Et je répète qu'au 1er janvier 2015, un bon nombre d'entreprises seront en situation de répondre à cette nouvelle exigence. Notre propos est de d'accompagner nos entreprises et surtout de ne pas casser la dynamique qui est en place !".

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