Paradoxalement, alors que lannée 2004 sannonce prometteuse pour lartisanat du bâtiment avec une accélération de lactivité au troisième trimestre, Jean Lardin, président de la Capeb, craint que la hausse des prix du pétrole, des matières premières et les tensions sur lemploi nentraînent une réductions des marges.
1,5%, cest la hausse du volume d'activité au troisième trimestre 2004 constatée par la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises (Capeb). "Cest la plus forte croissance depuis le second trimestre de lannée 2001" a déclaré Jean Lardin lors dune rencontre avec la presse.
"Cette embellie est dautant plus réjouissante quelle concerne désormais tous les corps de métiers, ainsi que toutes les régions y compris le nord-est dont la situation était encore fragile au deuxième trimestre" a expliqué le représentant des artisans du bâtiment.
Cette situation est toutefois ternie par un certain nombre de facteurs comme la hausse spectaculaire des matières premières (lacier par exemple) mais aussi du prix du baril de pétrole. En effet, cette hausse se répercute à la pompe mais également dans le prix de certains matériaux de construction dérivés comme le PVC ou le ciment gourmand en énergie lors de sa production.
Jean Lardin a dailleurs rencontré jeudi 14 octobre Dominique Bussereau, secrétaire dEtat au budget pour lui faire part des préoccupations des petites entreprises du bâtiment qui ne peuvent pas répercuter ces augmentations sur des devis déjà réalisés.
"Nous allons effectuer et remettre à M. Bussereau une étude précise sur limpact de cette hausse dans les frais généraux de nos entreprise" a promis Jean Lardin.
Dun point de vue plus général et toujours concernant cette hausse, le président de la Capeb a tenu à positiver : "Nous allons rouvrir le dossier des économies dénergie et des énergies renouvelables. Cela va nous obliger à redevenir intelligent" a-t-il expliqué en se souvenant avoir monté des pompes à chaleur en tant quélectricien, lors du dernier choc pétrolier.
Si les prix de la construction ont augmenté de façon substantielle (+3,8% en glissement annuel), les coûts connaissent une flambée encore plus spectaculaire estime la Capeb qui évoque une hausse de 5,2%.
"Nous sommes pris en ciseaux entre la hausse de notre activité, mais aussi celle des matières premières et la rareté de la main doeuvre qui créé des tension sur les salaires et les charges" a résumé Jean Lardin.
"Cette embellie est dautant plus réjouissante quelle concerne désormais tous les corps de métiers, ainsi que toutes les régions y compris le nord-est dont la situation était encore fragile au deuxième trimestre" a expliqué le représentant des artisans du bâtiment.
Cette situation est toutefois ternie par un certain nombre de facteurs comme la hausse spectaculaire des matières premières (lacier par exemple) mais aussi du prix du baril de pétrole. En effet, cette hausse se répercute à la pompe mais également dans le prix de certains matériaux de construction dérivés comme le PVC ou le ciment gourmand en énergie lors de sa production.
Jean Lardin a dailleurs rencontré jeudi 14 octobre Dominique Bussereau, secrétaire dEtat au budget pour lui faire part des préoccupations des petites entreprises du bâtiment qui ne peuvent pas répercuter ces augmentations sur des devis déjà réalisés.
"Nous allons effectuer et remettre à M. Bussereau une étude précise sur limpact de cette hausse dans les frais généraux de nos entreprise" a promis Jean Lardin.
Dun point de vue plus général et toujours concernant cette hausse, le président de la Capeb a tenu à positiver : "Nous allons rouvrir le dossier des économies dénergie et des énergies renouvelables. Cela va nous obliger à redevenir intelligent" a-t-il expliqué en se souvenant avoir monté des pompes à chaleur en tant quélectricien, lors du dernier choc pétrolier.
Si les prix de la construction ont augmenté de façon substantielle (+3,8% en glissement annuel), les coûts connaissent une flambée encore plus spectaculaire estime la Capeb qui évoque une hausse de 5,2%.
"Nous sommes pris en ciseaux entre la hausse de notre activité, mais aussi celle des matières premières et la rareté de la main doeuvre qui créé des tension sur les salaires et les charges" a résumé Jean Lardin.