La Capeb du Puy-de-Dôme a demandé mardi «des mesures exceptionnelles» pour les petites entreprises du BTP, confrontées à des «difficultés sérieuses» en raison des intempéries persistantes.
«Les intempéries qui persistent dans le Puy-de-Dôme entraînent des difficultés sérieuses dans la gestion des petites entreprises du BTP», a indiqué la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment dans un communiqué. Les petites entreprises du bâtiment, exclues du système d'assurance chômage-intempéries, doivent indemniser elles-mêmes leurs salariés alors que les chantiers sont suspendus ou inaccessibles, a expliqué à l'AFP le secrétaire général de la Capeb 63, Jean-Claude Pech. «On peut couler du béton par moins 2 degrés ou moins cinq, mais pas par moins douze», a souligné M. Pech. Les retards constatés dans le gros oeuvre vont se répercuter sur les plannings des entreprises de second oeuvre, puis sur les plannings des entreprises de finition, explique-t-il.
La Capeb 63 demande des mesures dérogatoires exceptionnelles, telles que des délais de paiement sans pénalité notamment. Quelque 3.600 entreprises artisanales du bâtiment (employant jusqu'à dix salariés) sont installées dans le Puy-de-Dôme. La température moyenne des huit derniers jours de février à Clermont-Ferrand est la plus faible depuis 1923, à l'exception de 1956, selon Météo-France. Il faisait moins 12,5 degrés mardi matin dans la capitale auvergnate et moins 22 degrés à Ambert.
La Capeb 63 demande des mesures dérogatoires exceptionnelles, telles que des délais de paiement sans pénalité notamment. Quelque 3.600 entreprises artisanales du bâtiment (employant jusqu'à dix salariés) sont installées dans le Puy-de-Dôme. La température moyenne des huit derniers jours de février à Clermont-Ferrand est la plus faible depuis 1923, à l'exception de 1956, selon Météo-France. Il faisait moins 12,5 degrés mardi matin dans la capitale auvergnate et moins 22 degrés à Ambert.