La nécessité de favoriser le dialogue entre le projet et les tours existantes imposantes a guidé le travail de composition des façades et le choix de leurs matériaux. Ainsi la volumétrie particulière du bâtiment a suggéré l'utilisation d'un matériau spécifique qui domine le projet, et qui est décliné en différents effets : la brique pleine. "L'envie d'éviter l'effet monolithique a produit un travail de façade recherché, qui joue des textures de matériaux et des effets d'ombre, faisant oublier la lecture d'un bâtiment traditionnel", explique l'agence Itar. Par choix, toute la hauteur des façades n'est pas traitée uniformément, grâce à différents jeux de textures et de modénatures qui les ponctuent et les animent. Pour une bonne harmonie visuelle avec les tours existantes, le choix d'une brique claire rappelle leur teinte.

 

Les angles du nouveau bâtiment ont été arrondis "pour contrebalancer ceux des tours". Ces arrondis sont uniquement sur les espaces extérieurs "pour éviter tout impact budgétaire", explique l'architecte. Les garde-corps des terrasses et loggias sont faits d'un assemblage aérien de briques ajourées, "comme des moucharabiehs modernes". Par ailleurs, l'utilisation de la brique pleine et du mode constructif poteaux / dalles / remplissage, "dialogue avec l'histoire des HBM", que l'on trouve en nombre sur les extérieurs parisiens, "tout en assumant par sa couleur blanche et ses jeux de modénature un langage très contemporain".

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