Le dernier recours déposé par une association de riverains contre le projet Arena 92, un stade de 40.000 places devant accueillir en 2015 à Nanterre (Hauts-de-Seine) des matches de rugby du Racing-Métro et des spectacles, vient d'être levé. Plus rien ne bouscule à présent les travaux de démarrer.
"Nous avons envoyé un courrier au tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) pour nous désister de notre recours contentieux", a confirmé ces jours-ci à l'AFP, Michel Parent, le président de l'association "Gap", Groupe d'action et de proposition pour l'aménagement de Nanterre. L'action engagée en mai visait donc à faire annuler le permis de construire en raison d'une insuffisance des études de bruit qu'occasionneraient notamment les futurs spectateurs et qui pourrait gêner les riverains, d'après le représentant de cette association.
Un fonds de 450.000 euros pour "corriger" les éventuels problèmes acoustiques
L'association a donc obtenu des garanties à ce sujet en signant récemment un protocole d'accord avec les différents acteurs du projet à savoir la commune de Nanterre, Racing Arena, société immobilière qui assure la maîtrise d'ouvrage, et l'Etablissement public d'aménagement de la Défense Seine-Arche, (EPADESA) aménageur du quartier. Ainsi, un fonds pouvant aller jusqu'à 450.000 euros pour la prévention des nuisances sonores a été prévu d'être dégagé pour convaincre l'association de riverains de lever son recours contre le projet Arena. Ce fonds a été créé, explique Michel Parent pour permettre de "corriger" les éventuels problèmes acoustiques causés par la fréquentation de l'enceinte culturelle et sportive.
Conçu avec un toit rétractable, le complexe, qui doit s'installer derrière la Grande Arche de la Défense, sera doté de 32.000 places en mode stade et 40.000 en mode spectacle.
Le projet comprend également 33.000 m² de bureaux, de commerces, dont la boutique du club, une brasserie et un restaurant gastronomique. Son coût total est estimé à 320 millions d'euros.
Pour quand les travaux ?
Programmé pour être livré à l'origine en 2014, le projet a été retardé notamment par des recours qui, s'ils ne sont pas suspensifs, ont eu tendance à freiner quelques investisseurs. "Si on veut pouvoir livrer comme on l'espère fin 2015, il faut commencer (les travaux) avant la fin de l'année", avait déclaré dans la presse en octobre 2012 le président du Racing-Métro, Jacky Lorenzetti. A suivre…