Trois équipes darchitectes et dingénieurs viennent dêtre retenues pour la phase finale dun projet de tour de télévision à Guangzhou (Chine), ville qui accueillera les Jeux Asiatiques en 2010. Décollage immédiat pour la future plus haute tour du monde.
Le projet «Sightseeing and TV Tower» à Guangzhou (Canton) nest quune partie dun plan général durbanisme de 56 hectares. La tour doit sinsérer dans un parc de 18 hectares et intégrer les éléments suivants : un centre de télévision, des bureaux, des commerces, un hôtel et un jardin. Léquipement est destiné à accueillir 10.000 visiteurs par jour à partir de 2008.
Parmi les 13 agences internationales darchitecture retenues lors de lavant dernière étape de sélection - parmi lesquelles figuraient celle de Richard Rogers et de Coop Himmelb(l)au - trois ont été sélectionnées pour la phase finale : léquipe britannique Arup - Iba, lagence berlinoise de Léon Wohlhage Wernik et les français dArchitecture Studio.
La proposition de léquipe britannique Arup - Iba (Information based architecture) consiste en une structure dacier tubulaire (hauteur : 560 m) dont la partie centrale a été déformée afin de générer une surface hyperbolique. La section de la tour nest alors plus ronde, mais elliptique.
La proposition de larchitecte berlinois Léon Wohlhage Wernik, dune surface totale de 96.800 m2, prend la forme dun L. La partie verticale comprend une tour de 509 m sur laquelle une antenne de 155 m vient prendre appui. Cette solution culmine 100 m plus haut que celle précédemment citée.
Interrogé par téléphone, Martin Robain - architecte associé de lagence Architecture Studio - nous détaille la proposition française. Tout dabord, il sagit de «libérer le sol» de lemprise de la tour. Les 80.000 m2 de surfaces sont donc répartis entre une «fine tour linéaire de 588 m de haut», et «un grand plateau de 180 m de côté (30.000 m2), suspendu à 20 m au-dessus du sol». Une solution qui, par ailleurs, «permet dabaisser le centre de gravité de la tour», point positif dans une région à activité sismique.
Larchitecte dévoile une autre «astuce» technique : au lieu dinstaller une antenne au somment de lédifice, cest «la structure externe de la tour en maille métallique (2 m x 2 m) qui sert dantenne». Autre intérêt du système : «des fibres optiques, installées à chaque croisement de la maille, peuvent servir de support artistique ou publicitaire». Branchées à un ordinateur auxquels sont reliés des capteurs dintensité sonore, les fibres optiques peuvent alors exprimer en image toutes sortes de choses.
Enfin, à nen pas douter, le petit voyage à 80 km/h dans les ascenseurs panoramiques de la tour - circulant dans le vide laissé entre la maille métallique et le fût en béton - vaudra le détour. Tout comme la promenade en spirale du belvédère.
Les résultats devraient être proclamés dans les jours à venir.
Crédits photos :
Information based architecture
Architecte : Architecture-Studio
Parmi les 13 agences internationales darchitecture retenues lors de lavant dernière étape de sélection - parmi lesquelles figuraient celle de Richard Rogers et de Coop Himmelb(l)au - trois ont été sélectionnées pour la phase finale : léquipe britannique Arup - Iba, lagence berlinoise de Léon Wohlhage Wernik et les français dArchitecture Studio.
La proposition de léquipe britannique Arup - Iba (Information based architecture) consiste en une structure dacier tubulaire (hauteur : 560 m) dont la partie centrale a été déformée afin de générer une surface hyperbolique. La section de la tour nest alors plus ronde, mais elliptique.
La proposition de larchitecte berlinois Léon Wohlhage Wernik, dune surface totale de 96.800 m2, prend la forme dun L. La partie verticale comprend une tour de 509 m sur laquelle une antenne de 155 m vient prendre appui. Cette solution culmine 100 m plus haut que celle précédemment citée.
Interrogé par téléphone, Martin Robain - architecte associé de lagence Architecture Studio - nous détaille la proposition française. Tout dabord, il sagit de «libérer le sol» de lemprise de la tour. Les 80.000 m2 de surfaces sont donc répartis entre une «fine tour linéaire de 588 m de haut», et «un grand plateau de 180 m de côté (30.000 m2), suspendu à 20 m au-dessus du sol». Une solution qui, par ailleurs, «permet dabaisser le centre de gravité de la tour», point positif dans une région à activité sismique.
Larchitecte dévoile une autre «astuce» technique : au lieu dinstaller une antenne au somment de lédifice, cest «la structure externe de la tour en maille métallique (2 m x 2 m) qui sert dantenne». Autre intérêt du système : «des fibres optiques, installées à chaque croisement de la maille, peuvent servir de support artistique ou publicitaire». Branchées à un ordinateur auxquels sont reliés des capteurs dintensité sonore, les fibres optiques peuvent alors exprimer en image toutes sortes de choses.
Enfin, à nen pas douter, le petit voyage à 80 km/h dans les ascenseurs panoramiques de la tour - circulant dans le vide laissé entre la maille métallique et le fût en béton - vaudra le détour. Tout comme la promenade en spirale du belvédère.
Les résultats devraient être proclamés dans les jours à venir.
Crédits photos :
Information based architecture
Architecte : Architecture-Studio