Shanghaï a été désignée pour accueillir l'exposition universelle de 2010. Pour l'occasion, la ville chinoise se refera une beauté, selon un projet architectural fortement teinté de vert imaginé par l'équipe française d'Architecture Studio.
La nouvelle est tombée mardi 3 décembre lors de la 132ème session de l'assemblée générale du Bureau international des expositions (BIE). La finale s'est jouée entre la Chine et la Corée du Sud mais le projet de Shanghaï - "Meilleure ville, Meilleure vie" - a finalement emporté les suffrages des délégués.
Ce projet, les autorités de la ville chinoise le doivent aux architectes français de l'agence Architecture Studio qui ont remporté le concours il y a un an, et notamment à un des huit associés, Martin Robain. "Par bien des côtés, on peut comparer ce projet à l'exposition universelle de Paris" explique cet associé historique de l'agence.
En effet, le site choisi pour accueillir l'exposition universelle est situé au coeur même de Shanghaï, de part et d'autre du fleuve Huangpu. Seule la surface diffère de l'exposition symbolique de 1900. A l'échelle du pays, Shanghaï va ainsi consacrer surface totale de 310 hectares pour la zone d'exposition et de 126 hectares pour les zones d'accès, les réserves et le village Expo (logements pour le personnel). "Ce site va devenir un quartier de la ville" souligne Martin Robain. "Il offre l'opportunité rare de réaliser une vision, de construire un projet structurant pour la cité qui, au-delà du temps de l'exposition, marque la transformation de la ville".
Autre point de comparaison avec l'Exposition de Paris. En 2010, Shanghaï aura sa "Tour Eiffel". Non pas sous la forme d'une énième tour qui aurait sans doute du mal à rivaliser avec celles qui poussent comme des champignons dans toutes les grandes villes chinoises, mais sous la forme d'un immense pont, le Pont aux Fleurs.
Ce premier ouvrage d'art de la ville exclusivement réservé aux piétons reliera les quartier des Puixi et Pudong. Imposant par sa taille - 600 mètres de long, 250 mètres de haut, 42 mètres de tirant d'eau - ce pont est destiné à devenir un espace urbain majeur et nul doute qu'il restera dans la ville comme un symbole.
Outre son aspect architectural particulièrement remarquable, ce pont sera bordé par des massifs de fleurs permanents entretenus à l'aide d'un système d'arrosage intégré dans la construction, d'où son nom.
Ce n'est pas un hasard si l'équipe de Martin Robain a proposé cette idée de pont fleuri aux autorités de la ville car ce nouvel aménagement urbain s'inscrit dans un projet de développement durable. "Afin d'améliorer les relations entre la ville et la nature, le fleuve et les espaces verts seront revalorisés par de nouvelles infrastructures telles que les corridors végétaux et les canaux. L'aménagement du site de l'exposition universelle permettra ainsi de résoudre certains problèmes de concentration urbaine, circulation, densité, pollution" explique-t-on chez Architecture Studio.
Première étape du projet, et non des moindres, la "dépollution" du site. "Ce sera une étape importante qui ira de la destruction d'usines sidérurgique jusqu'au nettoyage de la terre" explique Martin Robain. Pour le reste, le planning des opérations n'est pas encore arrêté.
Pour l'ensemble des projets d'infrastructures, les autorités chinoises - qui s'attendent à quelque 70 millions de visiteurs - ont annoncé disposer d'un budget de 3 milliards de dollars. Ensuite, chaque pays prendra en charge les frais de ses propres pavillons, mais la Chine a tenu à encourager la participation des pays en voie de développement en leur octroyant notamment un budget de 100 millions de dollars.
Illustrations : architectes Architecture Studio
Ce projet, les autorités de la ville chinoise le doivent aux architectes français de l'agence Architecture Studio qui ont remporté le concours il y a un an, et notamment à un des huit associés, Martin Robain. "Par bien des côtés, on peut comparer ce projet à l'exposition universelle de Paris" explique cet associé historique de l'agence.
En effet, le site choisi pour accueillir l'exposition universelle est situé au coeur même de Shanghaï, de part et d'autre du fleuve Huangpu. Seule la surface diffère de l'exposition symbolique de 1900. A l'échelle du pays, Shanghaï va ainsi consacrer surface totale de 310 hectares pour la zone d'exposition et de 126 hectares pour les zones d'accès, les réserves et le village Expo (logements pour le personnel). "Ce site va devenir un quartier de la ville" souligne Martin Robain. "Il offre l'opportunité rare de réaliser une vision, de construire un projet structurant pour la cité qui, au-delà du temps de l'exposition, marque la transformation de la ville".
Autre point de comparaison avec l'Exposition de Paris. En 2010, Shanghaï aura sa "Tour Eiffel". Non pas sous la forme d'une énième tour qui aurait sans doute du mal à rivaliser avec celles qui poussent comme des champignons dans toutes les grandes villes chinoises, mais sous la forme d'un immense pont, le Pont aux Fleurs.
Ce premier ouvrage d'art de la ville exclusivement réservé aux piétons reliera les quartier des Puixi et Pudong. Imposant par sa taille - 600 mètres de long, 250 mètres de haut, 42 mètres de tirant d'eau - ce pont est destiné à devenir un espace urbain majeur et nul doute qu'il restera dans la ville comme un symbole.
Outre son aspect architectural particulièrement remarquable, ce pont sera bordé par des massifs de fleurs permanents entretenus à l'aide d'un système d'arrosage intégré dans la construction, d'où son nom.
Ce n'est pas un hasard si l'équipe de Martin Robain a proposé cette idée de pont fleuri aux autorités de la ville car ce nouvel aménagement urbain s'inscrit dans un projet de développement durable. "Afin d'améliorer les relations entre la ville et la nature, le fleuve et les espaces verts seront revalorisés par de nouvelles infrastructures telles que les corridors végétaux et les canaux. L'aménagement du site de l'exposition universelle permettra ainsi de résoudre certains problèmes de concentration urbaine, circulation, densité, pollution" explique-t-on chez Architecture Studio.
Première étape du projet, et non des moindres, la "dépollution" du site. "Ce sera une étape importante qui ira de la destruction d'usines sidérurgique jusqu'au nettoyage de la terre" explique Martin Robain. Pour le reste, le planning des opérations n'est pas encore arrêté.
Pour l'ensemble des projets d'infrastructures, les autorités chinoises - qui s'attendent à quelque 70 millions de visiteurs - ont annoncé disposer d'un budget de 3 milliards de dollars. Ensuite, chaque pays prendra en charge les frais de ses propres pavillons, mais la Chine a tenu à encourager la participation des pays en voie de développement en leur octroyant notamment un budget de 100 millions de dollars.
Illustrations : architectes Architecture Studio