Après cinq ans de travaux orchestrés par Jean-François Bodin, la Cité de larchitecture et du patrimoine à Paris ouvre ses galeries au public dès samedi à loccasion des Journées Européennes du Patrimoine. Visite guidée à travers 8.000 m² de galeries et plusieurs siècles darchitecture.
«Nous voulons offrir une balade dans larchitecture du XIIe siècle à nos jours, et rendre accessible à tous les publics les bases de la culture générale architecturale et patrimoniale», déclare François De Mazière, président de la Cité de larchitecture et du patrimoine, à Paris. Lensemble de 23.000 m², situé dans une aile du palais de Chaillot à Paris, abrite à la fois le musée des monuments français, lInstitut français darchitecture (IFA) et lEcole de Chaillot (qui forme les architectes du patrimoine).
Le musée sera inauguré officiellement lundi en présence du président de la République et de prestigieux architectes, au terme de cinq ans de travaux représentant 82 millions deuros. Mais lévénement aura lieu dès samedi, puisque le public pourra investir, et gratuitement, les galeries repensées par larchitecte Jean-François Bodin à loccasion des Journées Européennes du Patrimoine.
Si chacune des trois galeries offre un univers différent, les moulages dédifices, maquettes et reproductions à échelle 1 créent un véritable fil rouge à travers les époques et les styles. On y trouve en effet des maquettes historiques ou reconstituées pour le musée dans la galerie des moulages, où se côtoient 350 moulages dédifices de lart roman au XVIIIe siècle. Dans cette galerie, murs et mobilier sont du même rouge. «Cette couleur permet de redonner aux moulages toute leur image, à tel point que les gens croient parfois quil sagit de vraie pierre», explique Jean-François Bodin, larchitecte de ce nouvel ensemble.
Le médiéval grâce à la technologie
Les trois galeries, dont deux ont été rénovées, sétalent sur 8.000 m². Dans la galerie darchitecture moderne et contemporaine, on peut visiter un appartement de la Cité radieuse de Le Corbusier, grandeur nature. 17 lycées denseignement professionnel ont participé à la reproduction de certaines parties de lappartement, une opération «extrêmement compliquée mais extraordinaire : le public peut entrer dedans et comprendre la vie des familles vivant à la Cité radieuse», explique François De Mazières.
Et sur le balcon du fameux logement témoin, un peu surélevé par rapport au reste de la galerie, le visiteur a une imprenable sur la centaine dédifices présentés, de la tour Eiffel aux constructions des lieux de villégiature à larrivée de la 3e semaine de congés payés, en passant par feu le Crystal Palace de Joseph Paxton, à Londres. Pour compléter ces maquettes dont certaines avaient été spécialement conçues pour lexposition universelle de 1889, des documents de lInstitut national audiovisuel sont présentés sur grand écran ainsi que sur des écrans tactiles et interactifs. Linteractivité est lautre fil rouge de ce musée, où visioguides, images 3D et joysticks permettent dexplorer les chefs duvre de la Renaissance et rencontrer les grands architectes.
De Cahors à la tour Eiffel
A quelques pas de là, la galerie des peintures murales et vitraux nous transporte dans un véritable voyage dans le temps. Dans une ambiance intime, les fresques romanes des édifices religieux font face aux ornements gothiques des châteaux. Les fresques de cette galerie ont été reproduites avec de la peinture sur toile marouflée sur tu staff. «Lidée est de recréer latmosphère dune petite chapelle, mais cest tout de même assez extraordinaire de se retrouver sous la coupole de la cathédrale de Cahors en ayant vue sur la tour Eiffel», sourit François De Mazière, posté devant lune des fenêtres de la Cité à travers laquelle se dresse la tour devenue symbole de la France à létranger, et dont une réplique est dailleurs visible à lentrée du musée.
Visite du musée
Le musée sera inauguré officiellement lundi en présence du président de la République et de prestigieux architectes, au terme de cinq ans de travaux représentant 82 millions deuros. Mais lévénement aura lieu dès samedi, puisque le public pourra investir, et gratuitement, les galeries repensées par larchitecte Jean-François Bodin à loccasion des Journées Européennes du Patrimoine.
Si chacune des trois galeries offre un univers différent, les moulages dédifices, maquettes et reproductions à échelle 1 créent un véritable fil rouge à travers les époques et les styles. On y trouve en effet des maquettes historiques ou reconstituées pour le musée dans la galerie des moulages, où se côtoient 350 moulages dédifices de lart roman au XVIIIe siècle. Dans cette galerie, murs et mobilier sont du même rouge. «Cette couleur permet de redonner aux moulages toute leur image, à tel point que les gens croient parfois quil sagit de vraie pierre», explique Jean-François Bodin, larchitecte de ce nouvel ensemble.
Le médiéval grâce à la technologie
Les trois galeries, dont deux ont été rénovées, sétalent sur 8.000 m². Dans la galerie darchitecture moderne et contemporaine, on peut visiter un appartement de la Cité radieuse de Le Corbusier, grandeur nature. 17 lycées denseignement professionnel ont participé à la reproduction de certaines parties de lappartement, une opération «extrêmement compliquée mais extraordinaire : le public peut entrer dedans et comprendre la vie des familles vivant à la Cité radieuse», explique François De Mazières.
Et sur le balcon du fameux logement témoin, un peu surélevé par rapport au reste de la galerie, le visiteur a une imprenable sur la centaine dédifices présentés, de la tour Eiffel aux constructions des lieux de villégiature à larrivée de la 3e semaine de congés payés, en passant par feu le Crystal Palace de Joseph Paxton, à Londres. Pour compléter ces maquettes dont certaines avaient été spécialement conçues pour lexposition universelle de 1889, des documents de lInstitut national audiovisuel sont présentés sur grand écran ainsi que sur des écrans tactiles et interactifs. Linteractivité est lautre fil rouge de ce musée, où visioguides, images 3D et joysticks permettent dexplorer les chefs duvre de la Renaissance et rencontrer les grands architectes.
De Cahors à la tour Eiffel
A quelques pas de là, la galerie des peintures murales et vitraux nous transporte dans un véritable voyage dans le temps. Dans une ambiance intime, les fresques romanes des édifices religieux font face aux ornements gothiques des châteaux. Les fresques de cette galerie ont été reproduites avec de la peinture sur toile marouflée sur tu staff. «Lidée est de recréer latmosphère dune petite chapelle, mais cest tout de même assez extraordinaire de se retrouver sous la coupole de la cathédrale de Cahors en ayant vue sur la tour Eiffel», sourit François De Mazière, posté devant lune des fenêtres de la Cité à travers laquelle se dresse la tour devenue symbole de la France à létranger, et dont une réplique est dailleurs visible à lentrée du musée.
Visite du musée