Centre de formation - Herne-Dodingen (Allemagne, 1993)
Cette serre de 13.000 m2 recrée naturellement un micro-climat dont la courbe annuelle des températures est similaire à celle de Nice. Pourtant, ce bâtiment est le Centre de Formation du Ministère de l'Intérieur allemand (Herne-Sodingen). Au départ, il était maquette : l'élément central du pavillon germanique de la Biennale de Venise de 1996. Elle accompagna ensuite le gouvernement allemand au sommet de Kyoto, en témoignage des démarches de ce pays pour contribuer à la sauvegarde de la planète. Au final, il est un bâtiment manifeste de l'architecture durable, une "utopie réalisée".
Abri
Une station météo permet l'adaptation de l'ouverture des panneaux vitrés de la serre selon le climat.
Enveloppe
A l'intérieur, une série de bâtiments privés et publics, correspondant chacun à leur usage, construits en bois. Des terrasses sont aménagées le long du bassin de l'avenue centrale, investies par les plantes.
Halle de Lyon
Halle de marché de la place du 8 mai 1945 - LYON (1998)
Le bois est un matériau essentiel pour Françoise-Hélène Jourda. Outre ses propriétés naturelles, il est, dans une démarche environnementale, performant en terme de réduction de gaz à effet de serre et notamment possède la plus faible "énergie grise". Cette halle est constituée de troncs d'arbres écorcés provenant des Alpes. Une verrière a été installée et les eaux pluviales peuvent être récupérées. Convivialité, esthétisme et écologie : cette halle, a obtenu le Trophée d'aménagement urbain en 2003.
Grammer
Grammer Office - Ebermannsdorf (Allemagne, 2002)
Ce bâtiment industriel est constitué de deux éléments : une halle d'assemblage, de stokage et d'expédition, et des bureaux de la société. Chaque corps de bâtiment est composé de deux grands murs plissés noirs, entre lesquels viennent s'insérer la halle de fabrication d'un côté, et les bureaux de l'autre, reliés par une passerelle.
Enceinte
"L'apparente brutalité de l'architecture répond ici, à la manière du Land art, au site forestier environnant", explique le cabinet d'architecture. Détail des murs plissés.
Intérieur
Pour l'intérieur, l'idée de Françoise-Hélène Jourda est que "l'usine proprement dite est conçue comme un volume libre, permettant de s'adapter aux contraintes géométriques de la chaîne de production". Le bâtiment des bureaux est quant à lui "composé de mezzanines convergeant vers le hall principal, espace d'accueil et d'exposition". Ici, une vue de l'intérieur de la passerelle reliant les deux corps de bâtiment.
Botanique
La ville de Bordeaux a tenu à mettre en oeuvre une politique de développement durable exemplaire et a fait appel à Françoise-Hélène Jourda pour son musée et son jardin botanique, livré récemment. Le Musée "a été conçu pour aborder les différents sujets du développement durable : la flexibilité, les ressources en eau, air et énergie" a expliqué l'architecte à l'AFP.
Musée
Récupération des eaux pluviales, 650 m2 de cellules photovoltaïques, incrustées dans les panneaux de verre du toit (qui adaptent leur ouverture au climat) transformant l'énergie solaire en électricité, ni chauffage, ni climatisation... Jusqu'au changement d'ampoules à la manivelle ! Le bâtiment concilie objectif de développement durable et optimisation de son usage.
Jardin
On retrouve les troncs d'arbres chers à Françoise-Hélène Jourda. L'arrosage est assuré par 275m3 d'eau de pluie, stockés dans des citernes enterrées.
Energie zéro
"éNergie zérO" - Saint-Denis (en cours)
Ce bâtiment fait partie des derniers projets de Françoise-Hélène Jourda. Cet immeuble de bureau de 4500 m2 devrait être le premier à énergie passive, c'est à dire qui ne consomme pas plus d'énergie que ce dont il a besoin, construit dans l'hexagone.
Concepts
Pour atteindre l'énergie zéro, le cabinet Jourda a travaillé sur la compacité des volumes, l'isolation extérieure et l'énergie solaire. On vous l'avez dit : pour Françoise-Hélène Jourda, le développement durable est un "engagement personnel", auquel elle consacre sa vie !