Les deux lauréats du prix Pritzker 2001 viennent d'inaugurer le centre de danse de Londres, qu'ils ont conçus comme une palette de couleurs et de mouvements.
Le contraste est saisissant entre le site et le bâtiment. Le nouveau Laban Centre London (LCL) a été implanté aux bords de la Tamise dans la municipalité de Lewisham, au sud-est de Londres, qui cultive l'un des plus forts taux de petite criminalité. La réalisation des deux architectes n'en paraît que plus un havre de paix.
Inauguré le 5 février, le centre Laban est désormais le plus grands bâtiment du monde consacré à la danse. Dans leurs anciens locaux, les danseurs étaient à l'étroit. Avec un terrain de 8.100m², un bâtiment de 7.800m², et un budget de construction de 8,3 millions d'euros, le problème semble résolu.
Mais ce n'était pas le principal défi des architectes bâlois, qui ont davantage cherché à intégrer le nouveau bâtiment dans un site " difficile ", à lui redonner le charme de la vie en communauté, qui caractérisait les anciens locaux articulés comme un village, et à le concevoir en symbiose avec l'art qu'il abrite.
Pour Tessa Jowell, la ministre de la Cutlure, des Médias et des Sports britannique, qui a assisté à l'inauguration, le pari est réussi. Pour les danseurs aussi, qui reconnaissent que le lieu leur donne envie de danser, qu'il les stimule. " Il y a un mouvement dans le 'design' qui vous donne envie de danser ", explique également Harry Gugger, partenaire des architectes et principal artisan de cette réalisation.
Jacques Herzog et Pierre de Meuron ont conçu le centre autours d'un centre, le théâtre de 300 places où se produisent les étudiants et les troupes invitées. Tout autours se développe des " rues larges " ou " étroites ", que sont les couloirs, ou encore des places, lieux de passages et de rencontres, que sont les salles d'entraînement au nombre de 13, puis la librairie ou la cafétéria.
Lampions colorés
Le bâtiment s'étire sur trois étages, éclairés par la lumière naturelle. Car la plupart des parois est semi-translucide, de différentes couleurs pastel selon le travail de l'artiste britannique Michael Craig-Martin. De jour, les activités du centre sont semi-visibles depuis l'extérieur, de nuit, les parois agissent comme une lanterne colorée. L'apparence extérieure est modifiée au gré de la journée, de la météo et des activités intérieures du centre. Des jardins bordent l'édifice.
Pour les architectes, le design " doit être lu comme un concept urbain spatial ". Il est emblématique de la relation qu'entretient le centre avec la communauté locale et avec la société extérieure : un " vibrant point focal inspirant ", accessible et ouvert à tous, plein de couleur, de mouvement et de vie.
Le centre porte le nom de son fondateur, le danseur hongrois Rudolf Laban, mort en 1958 après avoir rejoint Londres en 1948, pour fuir l'Allemagne nazie.
Inauguré le 5 février, le centre Laban est désormais le plus grands bâtiment du monde consacré à la danse. Dans leurs anciens locaux, les danseurs étaient à l'étroit. Avec un terrain de 8.100m², un bâtiment de 7.800m², et un budget de construction de 8,3 millions d'euros, le problème semble résolu.
Mais ce n'était pas le principal défi des architectes bâlois, qui ont davantage cherché à intégrer le nouveau bâtiment dans un site " difficile ", à lui redonner le charme de la vie en communauté, qui caractérisait les anciens locaux articulés comme un village, et à le concevoir en symbiose avec l'art qu'il abrite.
Pour Tessa Jowell, la ministre de la Cutlure, des Médias et des Sports britannique, qui a assisté à l'inauguration, le pari est réussi. Pour les danseurs aussi, qui reconnaissent que le lieu leur donne envie de danser, qu'il les stimule. " Il y a un mouvement dans le 'design' qui vous donne envie de danser ", explique également Harry Gugger, partenaire des architectes et principal artisan de cette réalisation.
Jacques Herzog et Pierre de Meuron ont conçu le centre autours d'un centre, le théâtre de 300 places où se produisent les étudiants et les troupes invitées. Tout autours se développe des " rues larges " ou " étroites ", que sont les couloirs, ou encore des places, lieux de passages et de rencontres, que sont les salles d'entraînement au nombre de 13, puis la librairie ou la cafétéria.
Lampions colorés
Le bâtiment s'étire sur trois étages, éclairés par la lumière naturelle. Car la plupart des parois est semi-translucide, de différentes couleurs pastel selon le travail de l'artiste britannique Michael Craig-Martin. De jour, les activités du centre sont semi-visibles depuis l'extérieur, de nuit, les parois agissent comme une lanterne colorée. L'apparence extérieure est modifiée au gré de la journée, de la météo et des activités intérieures du centre. Des jardins bordent l'édifice.
Pour les architectes, le design " doit être lu comme un concept urbain spatial ". Il est emblématique de la relation qu'entretient le centre avec la communauté locale et avec la société extérieure : un " vibrant point focal inspirant ", accessible et ouvert à tous, plein de couleur, de mouvement et de vie.
Le centre porte le nom de son fondateur, le danseur hongrois Rudolf Laban, mort en 1958 après avoir rejoint Londres en 1948, pour fuir l'Allemagne nazie.