Dans une tribune libre adressée à la presse spécialisée, François Pelegrin, président de l'Union des Architectes (UNSFA) dénonce une fois de plus les risques d'une banalisation des contrats de Partenariats Publics Privés (PPP).
La banalisation des PPP représente un risque grave pour la qualité du cadre de vie.
Le Conseil Constitutionnel, d'honorables parlementaires de gauche comme de droite , les architectes, la maîtrise d'oeuvre, les petites et moyennes entreprises l'ont démontré, nous n'y reviendrons donc pas.
Cette procédure doit être contingentée à des "cas exceptionnels", après avoir démontré qu'elle serait plus performante, d'autant que les prétendus gains de temps sur les procédures classiques sont largement amenuisés par les mois ou les années d'avocats nécessaires avant toute signature de ce genre de contrat (cf. rapport PEYLET).
Si malgré tous nos avertissements, le Gouvernement décidait d'en favoriser la "banalisation" au motif que :
- il n'y a plus d'argent public disponible (mais où sont donc passés nos impôts ?),
- les besoins en équipements continuent de progresser,
- de grands groupes privés sont prêts à investir (mais à quel taux d'intérêt'),
il devra en assumer la responsabilité car nous l'avons tous bien averti de ce qui ne manquera pas de se produire, notamment :
- augmentation des impôts pour rembourser cet argent privé qui sera forcément plus cher que l'argent public,
- banalisation de l'architecture et donc, baisse de la qualité architecturale
Il existe pourtant un moyen évident de concilier l'intérêt public de l'architecture de et le financement privé ; l'UNSFA le révèle à nouveau :
Le maître d'ouvrage public définit ses besoins, rédige son programme en coût global et, lance un concours d'architecture.
Une fois le projet architectural retenu et développé à un stade suffisamment précis pour en permettre un chiffrage fiable en coût global, le maître d'ouvrage lance une consultation auprès de financeurs privés.
La maîtrise d'oeuvre reste missionnée par le maître d'ouvrage public (loi MOP) jusqu'à la phase de parfait achèvement.
Et tout le monde sera heureux car chacun aura bien joué son rôle !
Le Conseil Constitutionnel, d'honorables parlementaires de gauche comme de droite , les architectes, la maîtrise d'oeuvre, les petites et moyennes entreprises l'ont démontré, nous n'y reviendrons donc pas.
Cette procédure doit être contingentée à des "cas exceptionnels", après avoir démontré qu'elle serait plus performante, d'autant que les prétendus gains de temps sur les procédures classiques sont largement amenuisés par les mois ou les années d'avocats nécessaires avant toute signature de ce genre de contrat (cf. rapport PEYLET).
Si malgré tous nos avertissements, le Gouvernement décidait d'en favoriser la "banalisation" au motif que :
- il n'y a plus d'argent public disponible (mais où sont donc passés nos impôts ?),
- les besoins en équipements continuent de progresser,
- de grands groupes privés sont prêts à investir (mais à quel taux d'intérêt'),
il devra en assumer la responsabilité car nous l'avons tous bien averti de ce qui ne manquera pas de se produire, notamment :
- augmentation des impôts pour rembourser cet argent privé qui sera forcément plus cher que l'argent public,
- banalisation de l'architecture et donc, baisse de la qualité architecturale
Il existe pourtant un moyen évident de concilier l'intérêt public de l'architecture de et le financement privé ; l'UNSFA le révèle à nouveau :
Le maître d'ouvrage public définit ses besoins, rédige son programme en coût global et, lance un concours d'architecture.
Une fois le projet architectural retenu et développé à un stade suffisamment précis pour en permettre un chiffrage fiable en coût global, le maître d'ouvrage lance une consultation auprès de financeurs privés.
La maîtrise d'oeuvre reste missionnée par le maître d'ouvrage public (loi MOP) jusqu'à la phase de parfait achèvement.
Et tout le monde sera heureux car chacun aura bien joué son rôle !