Pour la première fois dans l’histoire de la profession, l’Ordre des architectes, l’Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes et de Syndicats de l’Architecture ont rédigé un livre blanc qui sera présenté, samedi 7 février, à l’occasion des Etats Généraux de l’architecture.
«Face aux nombreux projets de réformes du gouvernement où l'on peut déplorer l'abandon de l'intérêt public, au(x) seul(s) profit(s) des grands groupes financiers ; les architectes réagissent et proposent des actions pour que des réformes aboutissent réellement à une véritable amélioration du cade de vie des Français» déclarent d’une seule voix l’Ordre des architectes, l’Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes et de Syndicats de l’Architecture.
L’affaire couvait depuis plusieurs mois. En mars 2002, l’Ordre avait éprouvé le besoin de lancer un campagne de communication pour promouvoir l’image de l’architecte auprès du grand public, montrer son rôle et son utilité au quotidien.
Une inquiétude justifiée notamment par la volonté de réforme de la commande publique par le gouvernement. Tout au long du premier semestre, les architectes ont réagit, dans la presse à coups de communiqué en janvier et en mars, puis dans la rue en juin.
Aujourd’hui, la réforme est sur les rails. Elle est certes légèrement corrigée, mais les architectes n’entendent pas lâcher le combat. Après avoir réalisé un tour de France de réunions départementales, Jean-François Susini (Pdt du CNOA), François Pélegrin (Pdt de l'UNSFA) et Patrick Colombier (Pdt du SA) ont synthétisé les revendications et les propositions des architectes dans un livre blanc.
Le document dresse d’abord un constat «l’architecture se porte mal». Il dénonce ensuite «les risques, les dérives, les contradictions auxquelles la profession est confrontée et leurs conséquences sur le cadre de vie des français».
Enfin, à travers 30 propositions claires, il propose des solutions. Ces propositions vont de la diffusion de la culture architecturale au renforcement de la formation initiale, en passant par la réforme du permis de construire. «Ces mesures si elles étaient adoptées, permettraient de mettre l’architecture à la hauteur des enjeux européens et mondiaux. Elles la placeraient surtout au coeur du débat sur la société urbaine» expliquent les trois organisations.
Et comme pour illustrer les propos des architectes, le livre blanc se termine par des propos d’élus de toutes tendances confondues qui apportent leur témoignage sur la place qu’ils accordent aux architectes dans leurs villes.
Jean-Philippe Defawe
Ce livre blanc sera présenté à Paris samedi 7 février à la Mutualité, de 9h à 13h. Ces Etats Généraux de l’architecture seront suivis à 13h par une marche vers le ministère de la Culture.
L’affaire couvait depuis plusieurs mois. En mars 2002, l’Ordre avait éprouvé le besoin de lancer un campagne de communication pour promouvoir l’image de l’architecte auprès du grand public, montrer son rôle et son utilité au quotidien.
Une inquiétude justifiée notamment par la volonté de réforme de la commande publique par le gouvernement. Tout au long du premier semestre, les architectes ont réagit, dans la presse à coups de communiqué en janvier et en mars, puis dans la rue en juin.
Aujourd’hui, la réforme est sur les rails. Elle est certes légèrement corrigée, mais les architectes n’entendent pas lâcher le combat. Après avoir réalisé un tour de France de réunions départementales, Jean-François Susini (Pdt du CNOA), François Pélegrin (Pdt de l'UNSFA) et Patrick Colombier (Pdt du SA) ont synthétisé les revendications et les propositions des architectes dans un livre blanc.
Le document dresse d’abord un constat «l’architecture se porte mal». Il dénonce ensuite «les risques, les dérives, les contradictions auxquelles la profession est confrontée et leurs conséquences sur le cadre de vie des français».
Enfin, à travers 30 propositions claires, il propose des solutions. Ces propositions vont de la diffusion de la culture architecturale au renforcement de la formation initiale, en passant par la réforme du permis de construire. «Ces mesures si elles étaient adoptées, permettraient de mettre l’architecture à la hauteur des enjeux européens et mondiaux. Elles la placeraient surtout au coeur du débat sur la société urbaine» expliquent les trois organisations.
Et comme pour illustrer les propos des architectes, le livre blanc se termine par des propos d’élus de toutes tendances confondues qui apportent leur témoignage sur la place qu’ils accordent aux architectes dans leurs villes.
Jean-Philippe Defawe
Ce livre blanc sera présenté à Paris samedi 7 février à la Mutualité, de 9h à 13h. Ces Etats Généraux de l’architecture seront suivis à 13h par une marche vers le ministère de la Culture.
