Menacés de destruction, des logements réalisés par Paul Chemetov à Courcouronnes ont suscité la réaction de 25 grands architectes qui ont signé une pétition pour tenter de sauver l'immeuble. Le maire de la commune a réagi à cette levée de boucliers. Explications.
Un immeuble de logements sociaux à Courcouronnes dans l'Essonne signé Paul Chemetov bientôt rasé ? En tout cas, 25 architectes de renom ont décidé de dénoncer cette possible démolition en signant une pétition baptisée «Faut-il démolir le patrimoine du XXe siècle?».
Parmi les signataires, on trouve Henri Ciriani, Marc Mimram, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Rudy Ricciotti, Bernard Tschumi et Thierry van de Wyngaert, président de l'Académie d'Architecture. «Cette braderie détruit des logements alors que l'on déplore leur pénurie, prive de travail des entreprises et artisans capables de les restaurer ou de les réhabiliter, et nous dépossède d'un patrimoine du XXe siècle, qui est le nôtre», expliquent, entre autres, les architectes. Et d'ajouter que ces décisions administratives font «fi des protestations de nombreux architectes, mais aussi d'associations comme la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France, Paris Historique, et Docomomo International, et de simples citoyens».
Réaction du maire de Courcouronnes
Le maire UMP de Courcouronnes, Stéphane Beaudet, également vice-président de la communauté d'agglomération Evry-Centre-Essonne, n'a pas tardé à réagir auprès de l'AFP indiquant qu'il s'agissait d'un «corporatisme puant» et que «ces architectes ont utilisé les quartiers pour obtenir des prix mais n'y ont pas vécu, et qu'ils n'ont aucun sens des réalités». Il a précisé à l'AFP, qu'un temps, Paul Chemetov avait été approché pour participer au projet de rénovation urbain. Selon Stéphane Beaudet, «l'immeuble n'est pas insalubre. Sa démolition - qui doit intervenir en 2013 - fait partie d'un choix d'aménagement afin de créer 850 logements sociaux à terme. 70 familles sur 80 ont déjà été relogées et leurs dettes en loyers effacées». Il ajoute également qu'aucune pétition d'habitants ou d'associations opposés à la démolition n'a été lancée.
Parmi les signataires, on trouve Henri Ciriani, Marc Mimram, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Rudy Ricciotti, Bernard Tschumi et Thierry van de Wyngaert, président de l'Académie d'Architecture. «Cette braderie détruit des logements alors que l'on déplore leur pénurie, prive de travail des entreprises et artisans capables de les restaurer ou de les réhabiliter, et nous dépossède d'un patrimoine du XXe siècle, qui est le nôtre», expliquent, entre autres, les architectes. Et d'ajouter que ces décisions administratives font «fi des protestations de nombreux architectes, mais aussi d'associations comme la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France, Paris Historique, et Docomomo International, et de simples citoyens».
Réaction du maire de Courcouronnes
Le maire UMP de Courcouronnes, Stéphane Beaudet, également vice-président de la communauté d'agglomération Evry-Centre-Essonne, n'a pas tardé à réagir auprès de l'AFP indiquant qu'il s'agissait d'un «corporatisme puant» et que «ces architectes ont utilisé les quartiers pour obtenir des prix mais n'y ont pas vécu, et qu'ils n'ont aucun sens des réalités». Il a précisé à l'AFP, qu'un temps, Paul Chemetov avait été approché pour participer au projet de rénovation urbain. Selon Stéphane Beaudet, «l'immeuble n'est pas insalubre. Sa démolition - qui doit intervenir en 2013 - fait partie d'un choix d'aménagement afin de créer 850 logements sociaux à terme. 70 familles sur 80 ont déjà été relogées et leurs dettes en loyers effacées». Il ajoute également qu'aucune pétition d'habitants ou d'associations opposés à la démolition n'a été lancée.
A noter que cette destruction entre dans le cadre d'un projet d'aménagement urbain de l'ANRU (avec les infrastructures et bâtiments publics) de 70 millions d'euros dont le but est de désenclaver une soixantaine de quartiers de l'Essonne, selon le maire.