Trente architectes japonais, nés dans les années 1960, sont les invités dhonneur des 7èmes rencontres internationales darchitecture dArchilab, qui se tiennent jusquà la fin décembre à Orléans. Ils y présentent une centaine de maisons, conçues telles des «nids dans la ville».
Pourquoi la 7ème édition dArchilab, qui sest ouverte le 21 octobre aux anciennes Subsistances militaires dOrléans, met-elle à lhonneur le Japon ? Marie-Ange Brayer, directrice artistique de lévénement, lexplique par le «caractère novateur de la production des architectes et des ingénieurs nippons, tant du point des formes que des techniques». Le thème choisi cette année, «Faire son nid dans la ville», cible plus particulièrement lhabitat en contexte urbain.
«Aujourdhui, habiter dans les villes japonaises est devenu très difficile et très onéreux», souligne Akira Suzuki, commissaire de lexposition avec Mariko Terada. «La densité poussée à outrance empêche nombre de personnes de vivre avec une vue dégagée, de la lumière directe ou une ventilation naturelle». Mariko Terada rappelle lorigine de cette situation. «Les années 1980 ont vu une forte spéculation foncière, suivie dans les années 1990 dune parcellisation des terrains faute de moyens financiers pour les maintenir en létat. Cette fragmentation a abouti à des plans caractéristiques en L, dits à hampe de drapeau. Ajoutez à cette réduction despace, le durcissement des réglementations antisismiques post-Kobe (1995), celles anti-incendie et lexplosion de la bulle économique, vous obtenez un contexte de construction très dur.»
Ces contraintes multiples ont été loccasion pour une nouvelle génération darchitectes, entre 40 et 50 ans, de remettre en question larchitecture, et notamment celle liée au logement. Masaki Endoh, né en 1963, estime que létroitesse des terrains et des bâtiments de Tokyo permet à chacun, par le biais dune construction, dexprimer son identité et de réaliser un projet de vie original. «Contrairement à leurs aînés (Tadao Ando, etc.) qui refermaient les maisons sur elles-mêmes, les jeunes architectes créent un habitat perméable à la ville, combinant parfois lieu de détente et lieu de travail», indique Akira Suzuki. Le commissaire espère que les maquettes disposées en face de reproductions de scènes de rue (photos et films) pourront laisser transparaître la vie des tokyoïtes. Pour en avoir un aperçu avec le diaporama, cliquer ici.
«Aujourdhui, habiter dans les villes japonaises est devenu très difficile et très onéreux», souligne Akira Suzuki, commissaire de lexposition avec Mariko Terada. «La densité poussée à outrance empêche nombre de personnes de vivre avec une vue dégagée, de la lumière directe ou une ventilation naturelle». Mariko Terada rappelle lorigine de cette situation. «Les années 1980 ont vu une forte spéculation foncière, suivie dans les années 1990 dune parcellisation des terrains faute de moyens financiers pour les maintenir en létat. Cette fragmentation a abouti à des plans caractéristiques en L, dits à hampe de drapeau. Ajoutez à cette réduction despace, le durcissement des réglementations antisismiques post-Kobe (1995), celles anti-incendie et lexplosion de la bulle économique, vous obtenez un contexte de construction très dur.»
Ces contraintes multiples ont été loccasion pour une nouvelle génération darchitectes, entre 40 et 50 ans, de remettre en question larchitecture, et notamment celle liée au logement. Masaki Endoh, né en 1963, estime que létroitesse des terrains et des bâtiments de Tokyo permet à chacun, par le biais dune construction, dexprimer son identité et de réaliser un projet de vie original. «Contrairement à leurs aînés (Tadao Ando, etc.) qui refermaient les maisons sur elles-mêmes, les jeunes architectes créent un habitat perméable à la ville, combinant parfois lieu de détente et lieu de travail», indique Akira Suzuki. Le commissaire espère que les maquettes disposées en face de reproductions de scènes de rue (photos et films) pourront laisser transparaître la vie des tokyoïtes. Pour en avoir un aperçu avec le diaporama, cliquer ici.
Informations pratiques
Archilab - Faire son nid dans la ville
Du 21 octobre au 23 décembre 2006
Site des Subsistances militaires
88 rue du Colombier - 45000 Orléans
Entrée libre du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h ; samedi et dimanche de 11h à 18h.
www.archilab.org
Archilab - Faire son nid dans la ville
Du 21 octobre au 23 décembre 2006
Site des Subsistances militaires
88 rue du Colombier - 45000 Orléans
Entrée libre du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h ; samedi et dimanche de 11h à 18h.
www.archilab.org