La septième édition des rencontres internationales d'architecture d'Orléans, ArchiLab, se tiendra du 21 octobre au 23 décembre 2006. L'exposition, détaillée mercredi à Paris, mettra à l'honneur une jeune génération d'architectes japonais qui fait son nid en ville.
La ville d'Orléans, le Fonds régional d'art contemporain du Centre et ArchiLab entretiennent des relations avec le Japon depuis de nombreuses années. Que la septième édition des rencontres internationales d'architecture d'Orléans soit entièrement consacrée à la création dans ce pays n'est donc pas un hasard de programmation.
Du 21 octobre au 23 décembre prochain, une centaine de projets, pour la plupart réalisés (maisons, musées, magasins, etc.), sera exposée sur le site des Subsistances militaires. Cette sélection, piochée auprès d'une trentaine de jeunes concepteurs (moins de 40 ans), fera «ressortir l'innovation formelle et technologique de l'architecture au Japon», explique Marie-Ange Brayer, directrice artistique d'ArchiLab. «Cette architecture a aussi pour particularité de se glisser dans une infrastructure urbaine hétéroclite, qui s'apparente à un chaos organique dépourvu de toute qualité esthétique», ajoute-elle.
«Faire son nid dans la ville»
Selon Akira Suzuki, commissaire de l'exposition avec Mariko Terada, «les architectes japonais ne sont pas séduits par le contexte urbain qui entoure leurs opérations, mais il leur donne une opportunité de relever des défis». Deux exemples parmi tant d'autres : l'immeuble Foo qui sert d'habitation et d'agence aux architectes Associates for life + Shelter (affiche d'ArchiLab 2006), et l'aménagement d'un toit-terrasse d'immeuble par les frères architectes Masahiro et Mao Harada (voir ci-dessous).
La commissaire Mariko Terada rappelle que la complexité et l'exiguïté des terrains en ville a été engendrée par trois facteurs : «la privatisation, la politique en faveur des maisons individuelles et la lourdeur des droits de succession». Sans oublier les divers règlements de construction en vigueur. En conséquence, l'architecture apparaît parfois comme un abri fragile qui enveloppe ses occupants. Mais au lieu d'enfermer dans un espace imperméable au monde extérieur, la plupart des maisons d'architectes créent une continuité entre la rue et l'espace domestique. «Faire son nid en ville», expression qui marque le thème de l'exposition, signifie donc habiter chez soi tout en étant connecté à la ville.
A noter que deux expositions monographiques, consacrées aux architectes Kengo Kuma et Toyo Ito, auront lieu parallèlement à ArchiLab 2006. Elles se tiendront respectivement au Carré Saint-Vincent et au Frac Centre à Orléans.
Du 21 octobre au 23 décembre prochain, une centaine de projets, pour la plupart réalisés (maisons, musées, magasins, etc.), sera exposée sur le site des Subsistances militaires. Cette sélection, piochée auprès d'une trentaine de jeunes concepteurs (moins de 40 ans), fera «ressortir l'innovation formelle et technologique de l'architecture au Japon», explique Marie-Ange Brayer, directrice artistique d'ArchiLab. «Cette architecture a aussi pour particularité de se glisser dans une infrastructure urbaine hétéroclite, qui s'apparente à un chaos organique dépourvu de toute qualité esthétique», ajoute-elle.
«Faire son nid dans la ville»
Selon Akira Suzuki, commissaire de l'exposition avec Mariko Terada, «les architectes japonais ne sont pas séduits par le contexte urbain qui entoure leurs opérations, mais il leur donne une opportunité de relever des défis». Deux exemples parmi tant d'autres : l'immeuble Foo qui sert d'habitation et d'agence aux architectes Associates for life + Shelter (affiche d'ArchiLab 2006), et l'aménagement d'un toit-terrasse d'immeuble par les frères architectes Masahiro et Mao Harada (voir ci-dessous).
La commissaire Mariko Terada rappelle que la complexité et l'exiguïté des terrains en ville a été engendrée par trois facteurs : «la privatisation, la politique en faveur des maisons individuelles et la lourdeur des droits de succession». Sans oublier les divers règlements de construction en vigueur. En conséquence, l'architecture apparaît parfois comme un abri fragile qui enveloppe ses occupants. Mais au lieu d'enfermer dans un espace imperméable au monde extérieur, la plupart des maisons d'architectes créent une continuité entre la rue et l'espace domestique. «Faire son nid en ville», expression qui marque le thème de l'exposition, signifie donc habiter chez soi tout en étant connecté à la ville.
A noter que deux expositions monographiques, consacrées aux architectes Kengo Kuma et Toyo Ito, auront lieu parallèlement à ArchiLab 2006. Elles se tiendront respectivement au Carré Saint-Vincent et au Frac Centre à Orléans.