Plusieurs archéologues opposés au projet de loi réformant l'archéologie préventive approuvé mercredi en Conseil des ministres se sont enchaînés en devant les portes de l'Assemblée nationale.
Une cinquantaine d'archéologues étaient présents sur place, a-t-on appris auprès d'un des manifestants. Depuis plusieurs mois, les archéologues de l'INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives), mais aussi du CNRS et des collectivités territoriales, réunis en intersyndicale, multiplient les actions un peu partout en France pour protester contre "la limitation drastique des budgets d'intervention" et ce qu'il considère comme "le démantèlement du service public de l'archéologie".
Ils exigent le retrait du projet de loi, qui prévoit notamment la mise en concurrence des différents intervenants pour les opérations de fouilles, ce qui, selon eux, préfigure "la privatisation de l'archéologie préventive".
L'archéologie préventive (90% des fouilles en France) concerne toutes les fouilles d'urgence menées sur des sites où doivent être construits routes, lignes de chemins de fer, aménagements publics ou privés.
Ils exigent le retrait du projet de loi, qui prévoit notamment la mise en concurrence des différents intervenants pour les opérations de fouilles, ce qui, selon eux, préfigure "la privatisation de l'archéologie préventive".
L'archéologie préventive (90% des fouilles en France) concerne toutes les fouilles d'urgence menées sur des sites où doivent être construits routes, lignes de chemins de fer, aménagements publics ou privés.