L'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle) vient de fermer définitivement ses portes, après 40 ans d'exploitation.
Malgré les promesses de Nicolas Sarkozy de faire prendre en charge par l'Etat «tout ou partie des investissements nécessaires» pour maintenir l'activité, l'usine ArcelorMittal de Gandrange a fermé ses portes mardi, après 40 ans d'exploitation. Cette fermeture laisse un goût amer aux syndicats : «Gandrange restera, pour toujours, le symbole d'un mensonge d'Etat», indique Edouard Martin, responsable CFDT, avant d'ajouter : «Il y a un an, Nicolas Sarkozy était venu ici et il avait promis de nous aider. Nous l'avons cru. Aujourd'hui, avec la fermeture de l'aciérie, c'est une nouvelle et douloureuse page de l'histoire de la sidérurgie lorraine qui se tourne».
Au total, cette fermeture de site touche 575 emplois. La direction n'a pas souhaité s'exprimer à ce sujet, a indiqué l'AFP. Toutefois, le groupe a fait récemment savoir qu'une «solution» avait été trouvée pour 80% des personnes concernées par les licenciements.