Les actionnaires d’ArcelorMittal (ex-Mittal Steel) et ceux d’Arcelor ont entériné lundi la fusion entre les deux groupes. L’objectif de ce rapprochement : fonder un géant de l’acier, leader du secteur. Retour sur la chronologie des événements.
Un an et demi après le rachat d’Arcelor par Mittal Steel, les actionnaires d’ArcelorMittal (ex-Mittal Steel), réunis lundi matin en Assemblée générale ont approuvé à 99,5% des voix la fusion entre les deux groupes. De même, les actionnaires d’Arcelor, rassemblés l’après midi, ont eux aussi entériné le projet à 97,3%.
Déjà effectif sur le plan opérationnel, le rapprochement sera effectif sur le plan juridique le 13 novembre prochain. ArcelorMittal, devient ainsi le numéro un mondial de l'acier. Le nouveau groupe est détenu à hauteur de 45% par la famille indienne Mittal.
Pour rappel, Mittal Steel a lancé l'an dernier une OPA de 27 milliards d'euros sur Arcelor.
Dans une première phase, Mittal Steel a été absorbé par une filiale ad hoc nommée Arcelor Mittal et basée au Luxembourg.
Une procédure de fusion-absorption
Dans une deuxième phase, cette filiale ad hoc, ArcelorMittal a été absorbée par Arcelor et la nouvelle structure issue de la fusion entre les deux sera renommée ArcelorMittal. C’est ce qu’on appelle le processus de fusion-absorption («reverse-takeover»).
Toutefois, la fusion ne fait pas l’unanimité puisque certains actionnaires minoritaires d’Arcelor se sentent lésés par un changement dans la parité d’échange depuis l’offre initiale. En effet au départ, le rapport d’échange était de 7 actions Arcelor pour 11 actions ArcelorMittal alors qu’aujourd’hui le rapport est de 7 actions Arcelor pour 8 actions ArcelorMittal.
Les minoritaires, qui déclarent représenter environ 2,5% d'Arcelor, ont prévenu lundi vouloir déposer une plainte contre ArcelorMittal et ses administrateurs devant la justice luxembourgeoise dans les prochains jours. Toutefois, cette procédure ne devrait pas empêcher la fusion juridique.
Déjà effectif sur le plan opérationnel, le rapprochement sera effectif sur le plan juridique le 13 novembre prochain. ArcelorMittal, devient ainsi le numéro un mondial de l'acier. Le nouveau groupe est détenu à hauteur de 45% par la famille indienne Mittal.
Pour rappel, Mittal Steel a lancé l'an dernier une OPA de 27 milliards d'euros sur Arcelor.
Dans une première phase, Mittal Steel a été absorbé par une filiale ad hoc nommée Arcelor Mittal et basée au Luxembourg.
Une procédure de fusion-absorption
Dans une deuxième phase, cette filiale ad hoc, ArcelorMittal a été absorbée par Arcelor et la nouvelle structure issue de la fusion entre les deux sera renommée ArcelorMittal. C’est ce qu’on appelle le processus de fusion-absorption («reverse-takeover»).
Toutefois, la fusion ne fait pas l’unanimité puisque certains actionnaires minoritaires d’Arcelor se sentent lésés par un changement dans la parité d’échange depuis l’offre initiale. En effet au départ, le rapport d’échange était de 7 actions Arcelor pour 11 actions ArcelorMittal alors qu’aujourd’hui le rapport est de 7 actions Arcelor pour 8 actions ArcelorMittal.
Les minoritaires, qui déclarent représenter environ 2,5% d'Arcelor, ont prévenu lundi vouloir déposer une plainte contre ArcelorMittal et ses administrateurs devant la justice luxembourgeoise dans les prochains jours. Toutefois, cette procédure ne devrait pas empêcher la fusion juridique.
Quelques dates importantes dans la fusion entre Arcelor et Mittal
27 janvier 2006 : Mittal Steel annonce son projet d'OPA sur Arcelor pour un montant de 18,6 milliards d'euros
29 janvier 2006 : le conseil d'administration d'Arcelor rejette «à l'unanimité» l'offre de Mittal.
3 mars 2006 : présentation par Mittal du projet industriel de rachat d’Arcelor aux gouvernements européens concernés
9 mai : Mittal se dit prêt à augmenter son offre à condition d'avoir le soutien d'Arcelor. Le groupe européen refuse.
7 juin 2006 : pour la première fois, la direction d'Arcelor se dit prête à étudier le projet de Mittal
25 juin 2006 : Après transformation de l'OPA hostile en une offre d'OPA non hostile de la part de Mittal se montant au total à 26,9 milliards d'euros (40,37 euros par action Arcelor) et des concessions, le conseil d'administration d'Arcelor a accepté à l'unanimité cette offre. La création du groupe ArcelorMittal est annoncée.
27 janvier 2006 : Mittal Steel annonce son projet d'OPA sur Arcelor pour un montant de 18,6 milliards d'euros
29 janvier 2006 : le conseil d'administration d'Arcelor rejette «à l'unanimité» l'offre de Mittal.
3 mars 2006 : présentation par Mittal du projet industriel de rachat d’Arcelor aux gouvernements européens concernés
9 mai : Mittal se dit prêt à augmenter son offre à condition d'avoir le soutien d'Arcelor. Le groupe européen refuse.
7 juin 2006 : pour la première fois, la direction d'Arcelor se dit prête à étudier le projet de Mittal
25 juin 2006 : Après transformation de l'OPA hostile en une offre d'OPA non hostile de la part de Mittal se montant au total à 26,9 milliards d'euros (40,37 euros par action Arcelor) et des concessions, le conseil d'administration d'Arcelor a accepté à l'unanimité cette offre. La création du groupe ArcelorMittal est annoncée.
