Le PDG du groupe sidérurgique européen Arcelor, Guy Dollé, tire un bilan "très clairement positif" des synergies réalisées en 2002, dans une interview publiée lundi par La Tribune.
"Nous allons dépasser très largement les 120 millions d'euros (d'économies) prévus. Ce sera au moins 60 à 70% au-dessus de ce chiffre", précise le PDG du groupe né fin 2001 de la fusion du français Usinor, du luxembourgeois Arbed et de l'espagnol Aceralia.
"En résultat opérationnel, nous terminons 2002 en ligne avec ce que nous avions prévu", poursuit-il. M. Dollé estime que "l'année 2003 sera meilleure que 2002", "malgré toutes les incertitudes sur l'évolution de l'économie". "A fin 2003, nous devrions atteindre un rythme de 300 millions et, fin 2006, de 700 millions d'euros" en termes de synergies, prévoit-il.
Il pointe néanmoins deux écueils: la hausse du prix de la ferraille et la baisse du dollar. Le PDG se félicite par ailleurs "d'avoir réduit la dette du groupe de plus de 500 millions d'euros".
"Nous poursuivrons cet objectif (de réduire l'endettement à 50% des fonds propres, ndlr) pendant dix-huit mois encore pour atteindre un niveau qui nous permettra, grâce au cash-flow, de réenvisager des opportunités d'acquisitions. Mais pas avant la fin 2004", indique-t-il.
Interrogé sur le programme de cessions imposé par la Commission européenne lors de la création du groupe, M. Dollé a précisé qu'il était "presque fait", à l'exception d'une "cession difficile", celle de la participation d'Arcelor dans l'italien ISP-Arvedi, pour laquelle Arcelor a bénéficié d'un délai supplémentaire de l'UE.
"Pour le reste, c'est quasiment signé ou sur le point de l'être, pour un montant total de l'ordre de 160 millions d'euros sans Arvedi", déclare le PDG.
Vendredi 24 janvier, la direction du groupe annonçait la fermeture de quatre sites de production, dont deux en Allemagne et un en France. Le gouvernement de Wallonie a depuis porté plainte contre le groupe pour non-respect de ses engagements concernant l'usine de Liège, qui doit également être fermée.
"En résultat opérationnel, nous terminons 2002 en ligne avec ce que nous avions prévu", poursuit-il. M. Dollé estime que "l'année 2003 sera meilleure que 2002", "malgré toutes les incertitudes sur l'évolution de l'économie". "A fin 2003, nous devrions atteindre un rythme de 300 millions et, fin 2006, de 700 millions d'euros" en termes de synergies, prévoit-il.
Il pointe néanmoins deux écueils: la hausse du prix de la ferraille et la baisse du dollar. Le PDG se félicite par ailleurs "d'avoir réduit la dette du groupe de plus de 500 millions d'euros".
"Nous poursuivrons cet objectif (de réduire l'endettement à 50% des fonds propres, ndlr) pendant dix-huit mois encore pour atteindre un niveau qui nous permettra, grâce au cash-flow, de réenvisager des opportunités d'acquisitions. Mais pas avant la fin 2004", indique-t-il.
Interrogé sur le programme de cessions imposé par la Commission européenne lors de la création du groupe, M. Dollé a précisé qu'il était "presque fait", à l'exception d'une "cession difficile", celle de la participation d'Arcelor dans l'italien ISP-Arvedi, pour laquelle Arcelor a bénéficié d'un délai supplémentaire de l'UE.
"Pour le reste, c'est quasiment signé ou sur le point de l'être, pour un montant total de l'ordre de 160 millions d'euros sans Arvedi", déclare le PDG.
Vendredi 24 janvier, la direction du groupe annonçait la fermeture de quatre sites de production, dont deux en Allemagne et un en France. Le gouvernement de Wallonie a depuis porté plainte contre le groupe pour non-respect de ses engagements concernant l'usine de Liège, qui doit également être fermée.
