Après des mois de bataille boursière, les groupes sidérurgiques Arcelor et Mittal Steel ont finalement présenté lundi à Luxembourg leur projet de fusion. «Un mariage de raison» selon le président du conseil d'administration d'Arcelor, Joseph Kinsch.
L'offre de Mittal Steel, annoncée le 27 janvier, a finalement été recommandée dimanche soir à l'unanimité par la direction d'Arcelor après 9 heures de réunion. Une volte-face alors qu'elle s'était employée à échapper aux griffes de son rival et une douche froide pour le russe Severstal, le fiancé éconduit. Cette OPA, qui devait se conclure le 5 juillet, devrait être décalée de quelques jours.
Dans le nouveau groupe, les actionnaires d'Arcelor détiendront 50,6% et ceux de Mittal 49,4%, dont 43% pour la famille Mittal. Le conseil d'administration comportera 18 membres, 12 venus d'Arcelor et 6 désignés par Mittal. Arcelor-Mittal produira 116 millions de tonnes par an, trois fois plus que n'importe quel concurrent actuel. Son chiffre d'affaires sera de 60 milliards d'euros et ses effectifs de 320.000 salariés, avant restructurations redoutées par les syndicats.
Joseph Kinsch a déclaré lundi à Luxembourg, au cours d'une conférence de presse, que le nouveau groupe Arcelor-Mittal désignera un nouveau Pdg à la place de l'actuel patron d'Arcelor, Guy Dollé. Joseph Kinsch a d'autre part estimé que cette fusion était «un mariage de raison». «J'ai parlé à Guy Dollé. Il pense que pour réaliser la fusion de la nouvelle entreprise, nous devrions maintenant choisir un nouveau Pdg», a dit Joseph Kinsch. «J'espère que ce mariage peut aboutir dans un mariage du coeur à terme entre nos équipes qui s'efforceront de travailler très étroitement», a-t-il ajouté.
De son côté, le président de Mittal Steel, Lakshimi Mittal, a déclaré : «c'est une jeune mariée mais j'espère que le mariage durera». Il a estimé qu'il y aurait «davantage de consolidations entre entreprises de sidérurgie» et que le rapprochement avec le groupe Arcelor allait «accélérer ce processus». «A terme il y aura probablement deux entreprises pesant plus de 150 millions de tonnes. Arcelor-Mittal se dirige vers cet objectif et d'autres entreprises suivront», a-t-il pronostiqué.
Dans le nouveau groupe, les actionnaires d'Arcelor détiendront 50,6% et ceux de Mittal 49,4%, dont 43% pour la famille Mittal. Le conseil d'administration comportera 18 membres, 12 venus d'Arcelor et 6 désignés par Mittal. Arcelor-Mittal produira 116 millions de tonnes par an, trois fois plus que n'importe quel concurrent actuel. Son chiffre d'affaires sera de 60 milliards d'euros et ses effectifs de 320.000 salariés, avant restructurations redoutées par les syndicats.
Joseph Kinsch a déclaré lundi à Luxembourg, au cours d'une conférence de presse, que le nouveau groupe Arcelor-Mittal désignera un nouveau Pdg à la place de l'actuel patron d'Arcelor, Guy Dollé. Joseph Kinsch a d'autre part estimé que cette fusion était «un mariage de raison». «J'ai parlé à Guy Dollé. Il pense que pour réaliser la fusion de la nouvelle entreprise, nous devrions maintenant choisir un nouveau Pdg», a dit Joseph Kinsch. «J'espère que ce mariage peut aboutir dans un mariage du coeur à terme entre nos équipes qui s'efforceront de travailler très étroitement», a-t-il ajouté.
De son côté, le président de Mittal Steel, Lakshimi Mittal, a déclaré : «c'est une jeune mariée mais j'espère que le mariage durera». Il a estimé qu'il y aurait «davantage de consolidations entre entreprises de sidérurgie» et que le rapprochement avec le groupe Arcelor allait «accélérer ce processus». «A terme il y aura probablement deux entreprises pesant plus de 150 millions de tonnes. Arcelor-Mittal se dirige vers cet objectif et d'autres entreprises suivront», a-t-il pronostiqué.