Le numéro deux mondial de l'acier a reçu vendredi le feu vert des autorités provinciales chinoises pour prendre 38,41% de l'aciériste Laiwu. L'accord, qui doit encore recevoir l'aval des autorités centrales, représente 2,086 milliards de yuans (environ 258 millions de dollars).
Laccord doit être signé vendredi après-midi heure locale par les deux groupes, dans la province du Shandong (est), où est établi l'aciériste chinois de taille moyenne, détenu à 76,82% par Laigang Group. Laiwu Steel a annoncé vendredi matin la suspension de sa cotation à la Bourse de Shanghai, en attendant une annonce qui concernera un accord de transfert de parts avec la maison mère Laigang Group.
Laiwu et Arcelor ont fait savoir ces dernières semaines qu'ils avaient mis au point les grandes clauses de leur accord, mais que celui-ci attendait l'approbation des autorités provinciales. Récemment le vice-président directeur général du groupe européen basé au Luxembourg, Michel Wurth, indiquait que le groupe était «en train de négocier des accords en Chine», mentionnant notamment des discussions sur le point d'être conclues avec Laiwu. Il affirmait également qu'Arcelor «devrait produire 100 millions de tonnes d'acier d'ici à cinq ans», grâce à des accords stratégiques avec des partenaires, notamment chinois.
L'acquisition de Laiwu va dans le sens des promesses faites par Arcelor pour mieux faire front à l'OPA hostile de Mittal.
La Chine est depuis 1996 le premier producteur d'acier au monde. Elle représente 26% de la production sidérurgique mondiale, selon des sources occidentales.
Laiwu et Arcelor ont fait savoir ces dernières semaines qu'ils avaient mis au point les grandes clauses de leur accord, mais que celui-ci attendait l'approbation des autorités provinciales. Récemment le vice-président directeur général du groupe européen basé au Luxembourg, Michel Wurth, indiquait que le groupe était «en train de négocier des accords en Chine», mentionnant notamment des discussions sur le point d'être conclues avec Laiwu. Il affirmait également qu'Arcelor «devrait produire 100 millions de tonnes d'acier d'ici à cinq ans», grâce à des accords stratégiques avec des partenaires, notamment chinois.
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