Le premier sidérurgiste européen annonce un bénéfice net part du groupe de 934 millions d’euros au premier trimestre 2005, soit quatre fois plus qu’un an auparavant sur la même période.
Le chiffre d’affaires d’Arcelor s’établit à 8,13 milliards d’euros, en hausse de 17,9 % en glissement annuel (+14,6 % à structure comparable).
Selon le groupe, cette croissance historique s’inscrit dans une contexte exceptionnel en 2004. Le groupe en profite ainsi pour réduire sa dette de 241 millions d’euros, ce qui porte l’endettement consolidé au 31 mars 2005, à 2,37 milliards d’euros.
Selon le groupe, cette croissance historique s’inscrit dans une contexte exceptionnel en 2004. Le groupe en profite ainsi pour réduire sa dette de 241 millions d’euros, ce qui porte l’endettement consolidé au 31 mars 2005, à 2,37 milliards d’euros.
Fort des ses résultats, Arcelor table sur une très bonne année 2005 : «Pour Arcelor, cette année 2005 devrait être très bonne grâce notamment à la part importante des ventes sous contrat effectuées par le secteur Aciers Plats au carbone négociés fin 2004», a précisé la direction. A noter également que celle-ci mise sur la consolidation de CST au Brésil et d’Acindar en Argentine.
Si le groupe se montre satisfait pour ce premier trimestre, il reste néanmoins prudent concernant la conjoncture du marché : «Après une année 2004 exceptionnelle pour l’acier , la croissance devrait être plus modéré pour l’industrie sidérurgique en général». Et d’anticiper : «Pour l’acier, les tensions observées sur la disponibilité et les prix des matières premières ainsi que sur les coûts du fret devraient perdurer en 2005, en raison notamment de la forte consommation continue de la chine, ce qui aura un effet négatif sur les coûts, graduellement, à partir du second trimestre jusqu’à la fin de l’année».
