L'Aquitaine a lancé le défi de concilier développement touristique et protection de l'environnement, en ouvrant une vaste réflexion sur l'aménagement de ses 250 km de littoral, extrêmement protégé depuis quinze ans.
Actuellement, six millions de touristes français et étrangers affluent chaque année sur les plages qui courent de la Pointe du Verdon à la Bidassoa, mais "les structures et les outils ont vieilli", constate Bernard Mathieu, en charge de la Mission Littoral qui doit rendre un premier état des lieux d'ici la fin de l'année.
En effet, si la loi Littoral votée en 1986 a permis à la Côte aquitaine de rester une des plus sauvages de France, ce dont se félicitent les protecteurs de l'environnement, elle a aussi eu pour effet de freiner son développement, ce que regrettent les élus locaux.
"L'objectif de la mission n'est pas d'aller au-delà la loi Littoral. Il s'agit d'établir une charte de qualité sur un développement harmonieux du littoral, un document d'orientation, sur nombre de sujets comme l'urbanisme, les infrastructures routières ou encore l'érosion marine", assure Bernard Mathieu, ingénieur général des Ponts et Chaussées.
"Protéger le littoral ne signifie pas bloquer les projets riches de promesses notamment pour l'emploi, et encore moins laisser pourrir le béton", estime de son côté Jean-Pierre Dufau, député-maire PS de Capbreton (Landes).
Selon lui, sa commune qui abrite le seul port de plaisance des Landes, "se doit d'engager des projets de modernisation qui risquent de buter sur la loi Littoral".
De ce fait, selon lui, la Mission littoral, a un rôle "capital à jouer pour l'avenir de la région": "il n'est pas sain qu'une association de deux ou trois personnes suffise à faire capoter un projet d'aménagement", affirme-t-il.
Parmi les projets avortés, un village Club Med de 353 chalets, qui devait voir le jour à Moliets-et-Maâ (Landes) et générer 250 emplois pour un investissement de 27,4 M EUR (180 MF).
La SEPANSO et cinq autres associations de protection de la nature qui avaient déposé des recours devant le tribunal administratif de Pau ont obtenu en juin l'annulation des permis de construire. Pourtant, une ZAC de 250 ha avait pourtant été créée avant 1981, sur lesquels 134.000 m2 ont déjà été construits.
Dans ce contexte, la SEPANSO s'interroge sur cette Mission qui reflète "la démangeaison qui touche bon nombre d'édiles devant cette immense plage landaise, peu touchée par le béton, et qui pourrait rapporter tant d'argent aux collectivités et tant de gloire aux glorieux aménageurs".
Installé en octobre dernier, ce Conseil qui réunit parlementaires, élus locaux, représentants de collectivités territoriales, acteurs socio-économiques et associatifs, et permettra à chacun de faire valoir son point de vue, est une première en France.
En effet, si la loi Littoral votée en 1986 a permis à la Côte aquitaine de rester une des plus sauvages de France, ce dont se félicitent les protecteurs de l'environnement, elle a aussi eu pour effet de freiner son développement, ce que regrettent les élus locaux.
"L'objectif de la mission n'est pas d'aller au-delà la loi Littoral. Il s'agit d'établir une charte de qualité sur un développement harmonieux du littoral, un document d'orientation, sur nombre de sujets comme l'urbanisme, les infrastructures routières ou encore l'érosion marine", assure Bernard Mathieu, ingénieur général des Ponts et Chaussées.
"Protéger le littoral ne signifie pas bloquer les projets riches de promesses notamment pour l'emploi, et encore moins laisser pourrir le béton", estime de son côté Jean-Pierre Dufau, député-maire PS de Capbreton (Landes).
Selon lui, sa commune qui abrite le seul port de plaisance des Landes, "se doit d'engager des projets de modernisation qui risquent de buter sur la loi Littoral".
De ce fait, selon lui, la Mission littoral, a un rôle "capital à jouer pour l'avenir de la région": "il n'est pas sain qu'une association de deux ou trois personnes suffise à faire capoter un projet d'aménagement", affirme-t-il.
Parmi les projets avortés, un village Club Med de 353 chalets, qui devait voir le jour à Moliets-et-Maâ (Landes) et générer 250 emplois pour un investissement de 27,4 M EUR (180 MF).
La SEPANSO et cinq autres associations de protection de la nature qui avaient déposé des recours devant le tribunal administratif de Pau ont obtenu en juin l'annulation des permis de construire. Pourtant, une ZAC de 250 ha avait pourtant été créée avant 1981, sur lesquels 134.000 m2 ont déjà été construits.
Dans ce contexte, la SEPANSO s'interroge sur cette Mission qui reflète "la démangeaison qui touche bon nombre d'édiles devant cette immense plage landaise, peu touchée par le béton, et qui pourrait rapporter tant d'argent aux collectivités et tant de gloire aux glorieux aménageurs".
Installé en octobre dernier, ce Conseil qui réunit parlementaires, élus locaux, représentants de collectivités territoriales, acteurs socio-économiques et associatifs, et permettra à chacun de faire valoir son point de vue, est une première en France.