Un accord de restructuration financière a été signé entre LBO France, actionnaire majoritaire, les principaux actionnaires minoritaires, les prêteurs seniors et la direction de Terreal. Conséquence : la dette de l'entreprise est réduite et un nouvel actionnariat se met en place. Pour autant, pas de plan social en vue ni de fermetures d'usine, Terreal va pouvoir poursuivre son activité.
Le spécialiste de l'enveloppe du bâtiment a annoncé avoir signé un accord de restructuration avec son principal actionnaire, LBO France, les autres actionnaires minoritaires, les prêteurs seniors et la direction de l'entreprise. Conduite par la banque ING et les fonds Park Square Capital et Goldman Sachs, cet accord a pour objectif la réduction significative de la dette financière de Terreal. En effet, celle-ci sera ramenée de 486 M€ à 300 M€ - 230 M€ après la prise en compte de la trésorerie, tandis que les obligations remboursables en actions (ORA) s'élèveront à 157.5 M€ contre 550 M€ auparavant.
"Il s'agit d'un soulagement et d'une bonne nouvelle qui nous permet notamment de poursuivre le développement de la société dans le domaine du bâtiment durable", a expliqué le PDG du groupe, Hervé Gastinel, à l'AFP. Avant d'ajouter : "Des banques et des fonds d'investissements qui étaient jusqu'à présent prêteurs vont le rester à hauteur de 300 millions et, pour le solde, vont devenir les actionnaires majoritaires de Terreal".
Pas de menace sur l'emploi
Ainsi, précise un communiqué du groupe, l'équipe de direction actuelle et son président sont confirmés dans leurs fonctions, tandis que la structure opérationnelle demeure inchangée. Il n'y aurait pas d'incidences en matière d'emploi, ni plan social, ni fermeture d'usines prévus.
Terreal, vendue en 2003 par Saint-Gobain, emploie 2.700 personnes et réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 400 millions d'euros.