FÉDÉRATION. A la veille de l'élection d'un nouveau président, Bruno Cavagné tire le bilan de son action à la tête de la Fédération nationale des travaux publics. S'il estime avoir réussi à faire bouger quelques lignes malgré les multiples crises qu'il a connues, les chantiers que devra poursuivre son successeur sont encore nombreux et capitaux pour l'avenir de la profession et au-delà.


C'est une décennie qu'il qualifie lui-même de "particulière" qui s'achève. Arrivé à la tête de la FNTP au début du mandat de François Hollande, Bruno Cavagné a dû servir de guide à une profession qui a subi et observé de nombreux bouleversements et crises.

 

Dès 2014, et malgré les échanges autour de "l'intérêt d'investir dans les infrastructures", le Gouvernement décide de baisser les dotations de l'Etat aux collectivités locales. Alors que celles-ci représentent plus de 40% de la clientèle des entreprises de travaux publics, les investissements qu'elles réalisent s'effondrent. "En 2015, nous avons enregistré la pire année que nous ayons connue", se souvient-il.
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