Selon le nouveau Code des marchés publics, dès le 1er janvier 2005, les maîtres douvrage publics auront lobligation daccepter les offres des entreprises sous forme électronique. Ils devront alors faire le choix entre développer, acquérir ou partager un système permettant de «dématérialiser» leur processus dappel doffres.
Deux grands ministères - la Défense avec la DGA et lEquipement avec le SOAMP - sont au stade de généralisation opérationnelle des leurs service de leur plate forme. De son côté, le ministère de lEconomie et des Finances devrait également lancer son projet prochainement.
Par ailleurs, quelques collectivités locales ont expérimentés les enchères inversées (le conseil général de lOise, celui de la Moselle, la mairie de Rueil Malmaison), dautres la publication de dossier de consultation (villes de Nice, de Niort et dIssy les Moulineaux, la CCI de Boulogne...) ou ont lancé lapprovisionnement sur catalogue électronique comme le conseil général de lOise.
Lenjeu est de taille. Lachat public en France représente toutes administrations confondues 120 milliards deuros par an, soit près de 9% du PIB. Un rapport de lInspection Générale de Finances de juillet 2001 souligne la nécessité daccroître sensiblement lefficacité et la gestion de la commande publique par lemploi de plates formes dachat en ligne. Ce rapport estime que « léconomie annuelle qui pourraient être générée par une meilleure gestion des achats - préalablement regroupés - peut être évaluée à minima à 5 milliards deuros par an pour un investissement initiale assez faible ( quelques dizaines de millions deuros) ».
Lintérêt est donc réel et désormais, la loi autorise quà tous les stades de la procédure - de la définition des besoins à la gestion de la commande en passant par la sélection des fournisseurs - lensemble des opérations soit effectué électroniquement.
Les décrets du 18 septembre 2001 sur les enchères inversées et du 30 avril 2002 sur la dématérialisation des procédures de passation offrent désormais un cadre juridique adéquat qui anticipe les futures directives européennes.
Par ailleurs, larticle 56 de lactuel Code des Marchés Publics stipule quà compter du 1er janvier 2005, les collectivités locales ne pourront plus interdire aux entreprise la remise doffres sous forme électronique.
Pour Roger-Yves Pelletret, lun des créateurs du SOAMP lorsquil travaillait au CSTB et désormais Pdg dInterbat Services SA, «au delà de lobligation réglementaire, il est de lintérêt des donneurs dordre de moderniser leurs procédures de consultation. Notamment en faisant appel à de systèmes, via internet, de gestion de leurs relations avec les entreprises, dans cette phase clé des marchés quest la consultation des entreprises et la remise des offres».
Interbat est lun des premiers à proposer des dossiers de consultation via internet. Ce service - appelé DC-I - gère tous les types de prestations (fournitures, services, études, travaux) et couvre toutes les procédures de passation de marchés (appels doffre ouverts ou restreints, mise en concurrence simplifiées, procédures négociées, etc.), y compris les marchés sans obligation préalable. Les consultations peuvent être suivies en temps réel et ce service permet la production de statistiques sur les marchés.
Outre linitiative dInterbat - soutenue par les principales organisations professionnelles du BTP réunies depuis 1998 au sein de lassociation «Le net du bâtiment» - un autre acteur majeur point son nez sur ce marché. Depuis cet été, le site achatpublic.com tisse sa toile. Selon son président, Thierry Lajoie, ce site se présente comme «le bouquet dinformations et de services pour accompagner les collectivités publiques et les administrations dans le dédale de la commande publique». Pour lheure, à la différence dInterbat qui commence à travailler avec des clients comme la direction Travaux des Hôpitaux de Lyon, le site achapublic.com est dans sa phase de lancement. Un bref coup doeil à son capital - 30% pour la Caisse des Dépôts, 30% pour lUnion des groupements dachat publics (Ugap), 17% pour France Télécom , le reste se répartissant entre Dexia et Le groupe Moniteur - laisse toutefois augurer des chances de succès à cette société privée, mais qui reste soumise au contrôle économique et financier de lEtat. Achapublic.com devrait commercialiser son offre de services à partir du 1er janvier 2004.
Par ailleurs, quelques collectivités locales ont expérimentés les enchères inversées (le conseil général de lOise, celui de la Moselle, la mairie de Rueil Malmaison), dautres la publication de dossier de consultation (villes de Nice, de Niort et dIssy les Moulineaux, la CCI de Boulogne...) ou ont lancé lapprovisionnement sur catalogue électronique comme le conseil général de lOise.
Lenjeu est de taille. Lachat public en France représente toutes administrations confondues 120 milliards deuros par an, soit près de 9% du PIB. Un rapport de lInspection Générale de Finances de juillet 2001 souligne la nécessité daccroître sensiblement lefficacité et la gestion de la commande publique par lemploi de plates formes dachat en ligne. Ce rapport estime que « léconomie annuelle qui pourraient être générée par une meilleure gestion des achats - préalablement regroupés - peut être évaluée à minima à 5 milliards deuros par an pour un investissement initiale assez faible ( quelques dizaines de millions deuros) ».
Lintérêt est donc réel et désormais, la loi autorise quà tous les stades de la procédure - de la définition des besoins à la gestion de la commande en passant par la sélection des fournisseurs - lensemble des opérations soit effectué électroniquement.
Les décrets du 18 septembre 2001 sur les enchères inversées et du 30 avril 2002 sur la dématérialisation des procédures de passation offrent désormais un cadre juridique adéquat qui anticipe les futures directives européennes.
Par ailleurs, larticle 56 de lactuel Code des Marchés Publics stipule quà compter du 1er janvier 2005, les collectivités locales ne pourront plus interdire aux entreprise la remise doffres sous forme électronique.
Pour Roger-Yves Pelletret, lun des créateurs du SOAMP lorsquil travaillait au CSTB et désormais Pdg dInterbat Services SA, «au delà de lobligation réglementaire, il est de lintérêt des donneurs dordre de moderniser leurs procédures de consultation. Notamment en faisant appel à de systèmes, via internet, de gestion de leurs relations avec les entreprises, dans cette phase clé des marchés quest la consultation des entreprises et la remise des offres».
Interbat est lun des premiers à proposer des dossiers de consultation via internet. Ce service - appelé DC-I - gère tous les types de prestations (fournitures, services, études, travaux) et couvre toutes les procédures de passation de marchés (appels doffre ouverts ou restreints, mise en concurrence simplifiées, procédures négociées, etc.), y compris les marchés sans obligation préalable. Les consultations peuvent être suivies en temps réel et ce service permet la production de statistiques sur les marchés.
Outre linitiative dInterbat - soutenue par les principales organisations professionnelles du BTP réunies depuis 1998 au sein de lassociation «Le net du bâtiment» - un autre acteur majeur point son nez sur ce marché. Depuis cet été, le site achatpublic.com tisse sa toile. Selon son président, Thierry Lajoie, ce site se présente comme «le bouquet dinformations et de services pour accompagner les collectivités publiques et les administrations dans le dédale de la commande publique». Pour lheure, à la différence dInterbat qui commence à travailler avec des clients comme la direction Travaux des Hôpitaux de Lyon, le site achapublic.com est dans sa phase de lancement. Un bref coup doeil à son capital - 30% pour la Caisse des Dépôts, 30% pour lUnion des groupements dachat publics (Ugap), 17% pour France Télécom , le reste se répartissant entre Dexia et Le groupe Moniteur - laisse toutefois augurer des chances de succès à cette société privée, mais qui reste soumise au contrôle économique et financier de lEtat. Achapublic.com devrait commercialiser son offre de services à partir du 1er janvier 2004.