La cour d'Appel suprême de Hong Kong a rejeté mercredi un pourvoi déposé par une simple locataire contre la vente en Bourse de centres commerciaux et de parkings détenus par lEtat. Lopération boursière représente le plus important placement immobilier au monde.
Le pourvoi avait été déposé par une locataire sexagénaire bénéficiaire de revenus sociaux qui avait déjà été déboutée en première instance de sa demande d'annulation de l'introduction en Bourse, d'un montant de trois milliards de dollars.
Cette plainte avait contraint les autorités à reporter sine die ce placement de fiducie immobilière (Real estate investment trust), qui prévoit de mettre sur le marché 180 centres commerciaux et 79.000 places de parking détenus par les Autorités du logement de Hong Kong. A 23 milliards de dollars de Hong Kong (3 mds USD), il avait suscité un vif intérêt, notamment parmi les petits investisseurs -près d'un Hongkongais sur dix ayant souscrit des actions. La plainte de la locataire Lo Siu-lan, devenue l'icône dans la capitale financière de la lutte des plus démunis contre les intérêts des milieux d'affaires, argumentait que la privatisation sous-évaluait les actifs de l'Etat et qu'elle allait provoquer une hausse des loyers pour les résidents de HLM. Une porte-parole des Autorités du logement de Hong Kong avait déclaré, avant la décision de justice, que le placement serait relancé le plus vite possible si la justice en levait les obstacles.
Cette plainte avait contraint les autorités à reporter sine die ce placement de fiducie immobilière (Real estate investment trust), qui prévoit de mettre sur le marché 180 centres commerciaux et 79.000 places de parking détenus par les Autorités du logement de Hong Kong. A 23 milliards de dollars de Hong Kong (3 mds USD), il avait suscité un vif intérêt, notamment parmi les petits investisseurs -près d'un Hongkongais sur dix ayant souscrit des actions. La plainte de la locataire Lo Siu-lan, devenue l'icône dans la capitale financière de la lutte des plus démunis contre les intérêts des milieux d'affaires, argumentait que la privatisation sous-évaluait les actifs de l'Etat et qu'elle allait provoquer une hausse des loyers pour les résidents de HLM. Une porte-parole des Autorités du logement de Hong Kong avait déclaré, avant la décision de justice, que le placement serait relancé le plus vite possible si la justice en levait les obstacles.