L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) assure, pour la deuxième fois en quelques mois, que l'exposition aux compteurs électriques intelligents représente un risque "très faible" pour la santé.
Non, c'est non. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) vient de rendre public un nouvel avis relatif à l'évaluation de l'exposition de la population aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants de type Linky. Il se base sur de nouvelles données émises par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Et ses nouvelles conclusions ne remettent pas en cause les premières, à savoir que les risques sont "très faibles".
En décembre 2016, l'Anses avait en effet débouché sur ce résultat, affirmant que s'exposer à un compteur Linky revenait à s'exposer à d'autres équipements électriques, comme une télévision ou un ordinateur.
L'exposition des occupants est plus importante que prévue
L'Anses avait sollicité le CSTB afin qu'il réalise une campagne de mesure permettant de compléter les informations sur l'exposition de la population aux champs électromagnétiques émis par les communications CPL (communications par courant porteur en ligne) des compteurs Linky. Les résultats fournis par l'organisme "mettent en évidence un nombre de communications CPL dans les logements plus élevé que celui initialement anticipé sur la base des informations fournies par l'opérateur, entraînant une durée d'exposition plus longue que prévue au domicile". Pour autant, d'après l'Anses, cela n'augmente pas les niveaux de champs électromagnétique.