VIE ECONOMIQUE. Malgré l'entrée en vigueur d'un couvre-feu ce samedi 17 octobre, le président de la République Emmanuel Macron a assuré que la vie économique devait continuer, notamment pour "faire tourner l'industrie".
Le chef de l'État Emmanuel Macron vient d'annoncer, ce 14 octobre 2020, la mise en place d'un couvre-feu entre 21h00 et 6h00 du matin, à compter de samedi 17 octobre, dans l'Île-de-France et huit métropoles (Grenoble, Lille, Lyon, Aix-en-Provence et Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Étienne et Toulouse). Il devrait durer six semaines, soit jusqu'au 1er décembre prochain. Mais le Président a d'emblée précisé qu'il n'entendait pas bloquer totalement la vie économique, au contraire : "La vie économique doit continuer. [...] Le travail va continuer dans toutes ces métropoles", et les établissements scolaires resteront ouverts.
Certains salariés pourront toujours circuler
Les salariés qui auront besoin de se déplacer dans cette fourchette horaire disposeront d'une autorisation - à commencer par ceux qui travaillent de nuit. Qu'en est-il des travaux de rénovation urgents, comme ceux de plomberie et de serrurerie ? Pour la Fédération française du bâtiment (FFB), contactée par Batiactu, ces salariés devraient pouvoir être en mesure de se déplacer à toute heure. "Nous allons définir les cas de bon sens dans lesquels un salarié pourra circuler", a promis Emmanuel Macron. Il est à noter que les déplacements entre régions resteront possibles.
Questionné sur le télétravail, le chef de l'État a indiqué que, pour les professionnels qui le pouvaient, deux à trois jours par semaine lui semblaient être pertinent. "Cet outil doit être flexible, négocié au plus près du terrain. Mais nous avons besoin que les entreprises fonctionnent, que les gens soient présents au travail."
Enfin, en matière d'aides aux entreprises, le Président s'est focalisé sur les secteurs les plus impactés, dont le BTP ne fait pas partie, tels que la culture, l'hôtellerie et la restauration, ou encore le sport. Il a toutefois précisé qu'il ne souhaitait pas qu'un "indépendant, une TPE ou une PME" ne tombe du fait de la mise en place de ce couvre-feu.