Batiactu : L'annexion de la Crimée a-t-elle rebattue les cartes ? Y-a-t-il une incidence sur votre busines ? Voyez-vous la Crimée comme un concurrent ?
A.E. : Nous n'avons pas senti de changement. Nous avons notre propre segment de clientèle qui n'est pas celui de la Crimée, qui attire des touristes au budget plus modeste.
Batiactu : Les autorités fédérales investissent massivement en Crimée. Ne pensez-vous pas à terme que les stations balnéaires vont s'y développer et atteindre le niveau de Sotchi ?
A.E. : Peut-être dans 10 ou 15 ans, pas avant ! Le territoire de la Crimée est beaucoup plus vaste que Sotchi. Il faudra beaucoup d'argent pour parvenir à en faire une zone du niveau de Sotchi. Ici, tout est plus compact et nous disposons à la fois de la mer et de la montagne. Les investissements ici aussi ont été colossaux.
Batiactu : Vous ne considérez donc pas la Crimée comme une zone de développement potentielle pour vos activités ?
A.E. : Pas pour le moment en effet, nous avons assez de travail ici !