INFRASTRUCTURE. Si l'activité du chantier du siècle a été quelque peu ralentie à cause de l'épidémie de covid-19, elle n'a jamais cessé complètement, et plusieurs étapes importantes ont même été franchie depuis le début de l'année 2020. Batiactu revient sur les faits marquants qui ont jalonné la première partie de l'année 2020 des travaux du Grand Paris Express.
Avec la crise liée à l'épidémie de covid-19, les travaux du Grand Paris Express ont subi de multiples impacts, comme beaucoup d'autres opérations partout en France. Et si les chantiers ont tous été interrompus au début du confinement, sur décision de la Société du Grand Paris, la reprise a rapidement été de toutes les discussions.
Une fois les conditions réunies, les opérations ont été relancées progressivement à partir de la mi-avril. Fin mai, tous les chantiers étaient repartis. Même si l'adaptation des travaux aux recommandations sanitaires affectent, encore à ce jour, leur productivité.
L'activité du maître d'ouvrage n'a jamais cessé : même pendant le confinement, aucun collaborateur n'a été mis en chômage partiel. Les procédures d'appels d'offres se sont ainsi poursuivies, et plusieurs marchés ont été attribués sur les lignes 15 sud, 16, 17, ou encore le premier lot de génie civil de la 18.
Les tunneliers en action ont franchi des étapes importantes. Sur la ligne 15 sud, Amandine a ainsi, par exemple, fini de traverser la gare de Villejuif-Institut Gustave-Roussy courant juillet, et Ellen a terminé une première partie de son parcours entre Bagneux et Fort d'Issy-Vanves-Clamart le 28 juillet. Sur la 14 sud, Koumba est arrivé dans l'ouvrage de service Europe le 20 juillet. Une étape marquée par une performance artistique éphémère, livrée par les artistes Lek&Sowat et immortalisée par les photographes Brodbeck & de Barbuat en collaboration avec le Mucem.
Malgré tous ces efforts, "nous ne rattraperons pas tout le temps perdu", reconnaissait Bernard Cathelain, membre du directoire de la SGP, dans une interview à Batiactu . Déjà serré, le planning des lignes olympiques (hormis le prolongement de la 14 nord) semble désormais impossible à tenir. Une expertise extérieure a tout de même été sollicitée pour évaluer qu'aucune solution permettant de respecter les délais n'ait été oubliée, comme nous l'expliquait le président du directoire, rencontré sur un chantier fin juillet.
Reste désormais à mesurer précisément l'impact de la crise, financier d'une part, sur les plannings d'autres part, et à recaler les calendriers, alors que le pic d'activité devrait intervenir en 2021. Un point sur le sujet sera réalisé à chaque conseil de surveillance.