Les résultats Immostat, révélés vendredi, confirment une année 2004 particulièrement encourageante pour le marché de l'immobilier d'entreprise en Ile de France. Une tendance qui devrait se poursuivre en 2005.
L’investissement a été particulièrement soutenu cette année et a atteint un record historique avec un volume global de 10,3 milliards d’euros, en progression de 26% par rapport à 2003. Ce niveau dépasse ainsi le précédent record de 2001, établi alors à 9,6 milliards d’euros. L’Ile de France demeure le premier marché d’Europe continentale en matière d’investissement.
Les investisseurs allemands ont continué à témoigner d’un intérêt soutenu pour la place de Paris, malgré un léger recul de leurs transactions, qui atteignent néanmoins 3 milliards d’euros. Ce sont toutefois les investisseurs français qui reprennent la première place avec 38% des achats par volume.
Le marché parisien, 1er marché européen de l’immobilier de bureaux, a enregistré en 2004 une hausse de 12,8 % de la demande placée, avec un volume total de 1.906.300 m² de surfaces prises par les utilisateurs. Paris s’inscrit pour la deuxième année consécutive dans une réelle tendance positive après le creux du cycle observé en 2002. Affichant un volume global stable par rapport à 2003, la répartition géographique des grandes transactions n’a toutefois pas permis à la Défense de maintenir le niveau de demande placée de l’année dernière (138.500m² /-22,4%). En effet, le marché traditionnel de grandes surfaces n’a pas enregistré cette année de transactions de plus de 16.000 m² à La Défense, alors que 2003 en avait connu plusieurs supérieures à 20.000 m² (Technip, Crédit Agricole...). Quatre utilisateurs se sont illustrés par des prises de surfaces très importantes : la Caisse Nationale des Caisses d’Epargnes, MDBA, AXA et France Télécom. Tous ces acteurs ont su profiter de la période basse du cycle pour se positionner en amont sur les opérations de grande envergure.
Enfin, le taux de vacance en Ile de France s’élève à 6,2%. L’offre parisienne s’élève ainsi à 3 millions de m² enregistrant ainsi une légère diminution pour le deuxième trimestre consécutif, ce qui laisse espérer qu’une tendance baissière soit bien engagée.
La vacance devrait rester sous contrôle en 2005. Le secteur public et les compagnies des secteurs énergétiques et financiers devraient continuer à stimuler l’activité transactionnelle.
Mike Morris, directeur du département études et recherche de Jones Lang LaSalle France, commente les résultats de l’étude Immostat : «il s'agit d'une année particulièrement encourageante pour le marché de bureaux en Ile de France. L'année 2004 a enregistré, sur les 2ème et 4ème trimestres, un volume de demande placée supérieur à 500.000m² et s'apparente ainsi à l'une des périodes les plus fastes sur les 10 dernières années. Le marché de l'immobilier d'entreprise devrait poursuivre sa tendance positive en 2005».
Baromètre du marché de l’immobilier d’entreprise, le GIE Immostat, administré en complète autonomie et bénéficiant d'une entière neutralité, est organisé autour de 5 sociétés - Atis Real Auguste-Thouard, CB Richard Ellis, DTZ Jean Thouard, Insignia Bourdais et Jones Lang LaSalle - qui ont décidé de mettre en commun leurs informations sur les transactions réalisées sur le marché locatif des bureaux en Ile-de-France, sur les disponibilités immédiates, ainsi que sur le marché de l'investissement.
Les investisseurs allemands ont continué à témoigner d’un intérêt soutenu pour la place de Paris, malgré un léger recul de leurs transactions, qui atteignent néanmoins 3 milliards d’euros. Ce sont toutefois les investisseurs français qui reprennent la première place avec 38% des achats par volume.
Le marché parisien, 1er marché européen de l’immobilier de bureaux, a enregistré en 2004 une hausse de 12,8 % de la demande placée, avec un volume total de 1.906.300 m² de surfaces prises par les utilisateurs. Paris s’inscrit pour la deuxième année consécutive dans une réelle tendance positive après le creux du cycle observé en 2002. Affichant un volume global stable par rapport à 2003, la répartition géographique des grandes transactions n’a toutefois pas permis à la Défense de maintenir le niveau de demande placée de l’année dernière (138.500m² /-22,4%). En effet, le marché traditionnel de grandes surfaces n’a pas enregistré cette année de transactions de plus de 16.000 m² à La Défense, alors que 2003 en avait connu plusieurs supérieures à 20.000 m² (Technip, Crédit Agricole...). Quatre utilisateurs se sont illustrés par des prises de surfaces très importantes : la Caisse Nationale des Caisses d’Epargnes, MDBA, AXA et France Télécom. Tous ces acteurs ont su profiter de la période basse du cycle pour se positionner en amont sur les opérations de grande envergure.
Enfin, le taux de vacance en Ile de France s’élève à 6,2%. L’offre parisienne s’élève ainsi à 3 millions de m² enregistrant ainsi une légère diminution pour le deuxième trimestre consécutif, ce qui laisse espérer qu’une tendance baissière soit bien engagée.
La vacance devrait rester sous contrôle en 2005. Le secteur public et les compagnies des secteurs énergétiques et financiers devraient continuer à stimuler l’activité transactionnelle.
Mike Morris, directeur du département études et recherche de Jones Lang LaSalle France, commente les résultats de l’étude Immostat : «il s'agit d'une année particulièrement encourageante pour le marché de bureaux en Ile de France. L'année 2004 a enregistré, sur les 2ème et 4ème trimestres, un volume de demande placée supérieur à 500.000m² et s'apparente ainsi à l'une des périodes les plus fastes sur les 10 dernières années. Le marché de l'immobilier d'entreprise devrait poursuivre sa tendance positive en 2005».
Baromètre du marché de l’immobilier d’entreprise, le GIE Immostat, administré en complète autonomie et bénéficiant d'une entière neutralité, est organisé autour de 5 sociétés - Atis Real Auguste-Thouard, CB Richard Ellis, DTZ Jean Thouard, Insignia Bourdais et Jones Lang LaSalle - qui ont décidé de mettre en commun leurs informations sur les transactions réalisées sur le marché locatif des bureaux en Ile-de-France, sur les disponibilités immédiates, ainsi que sur le marché de l'investissement.
