Alors que la polémique sur l'organisation du Concours International d'Architecture pour la création d'un Repère Olympique n'est pas retombée, Paris 2012 a révélé le nom des vainqueurs. Il s'agit du tandem d'architectes français Yves Pagès et Benoît Le Thierry d'Ennequin.
Le Repère Olympique sera une structure temporaire, érigée dès la fin 2004, sur le site des Batignolles, dans le 17ème arrondissement, le quartier destiné à accueillir le Village Olympique si Paris est désignée ville hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques en 2012.
Le projet retenu consiste en une structure fluide et plus légère que l'air, haute de plus de 80 mètres, visible depuis tout Paris. Elle se développe autour d'une colonne vertébrale en matériau de synthèse ancrée au sol et tendue vers le ciel par des anneaux gonflés à l'hélium. En soirée, des appareils d'éclairage embarqués transmettent dans le ciel une lumière diffuse et mobile. Le repère s'oriente en fonction du vent, répondant au moindre changement atmosphérique.
Véritable signal dans la ville, le Repère sera ouvert au public dès janvier 2005. D'une plateforme s'élevant à 30 mètres au-dessus du sol, les visiteurs pourront jouir d'une vue imprenable sur Paris. Le Repère préfigurera également la reconversion complète du quartier des Batignolles, l'un des derniers territoires à reconquérir de Paris. Il accueillera en effet un centre d'exposition présentant Paris 2012 aux Parisiens et aux touristes. Il aura pour objectif d'informer tous les publics sur la candidature de Paris, de leur faire mesurer l'ampleur de cette entreprise d'aménagement exceptionnelle et de faire adhérer la population au projet.
"Le jury a été frappé par la qualité, la diversité et la générosité de ces projets, venus du monde entier", a expliqué Essar Gabriel, Directeur Général Adjoint de Paris 2012 et Président du Jury du concours international d'architecture. "Le projet que nous avons retenu sera un signal fort au coeur de Paris. Ce sera une machine à voir autant qu'une fabrique de regards, un lieu idéal pour imaginer, anticiper et construire le futur de Paris. Il revendiquera la destinée olympique du site des Batignolles, en en révélant le potentiel urbain".
Le concours - organisé conjointement par Paris 2012 et le Pavillon de l'Arsenal, le Centre d'Information, de Documentation et d'Exposition d'Urbanisme et d'Architecture de la Ville de Paris - a connu une forte participation (plus de 400 projets) mais a été marqué par de gros problèmes d'organisation. Notre confrère Archicool.fr s'en est fait l'écho à plusieurs reprises et a relaté les déboires d'architectes n'ayant pu s'inscrire sur internet à temps en raison de mystérieux "problèmes techniques".
Le Conseil national de l'Ordre des architectes, informé des difficultés rencontrées par certains architectes lors de la remise de ce concours a d'ailleurs reçu une délégation du comité des "dépités du repère olympique" créé pour l'occasion et qui représente près de 45 équipes, soit 10% des équipes ayant remis des prestations.
L'Ordre des architectes a par ailleurs relevé dans le règlement du concours une contradiction et estime que cela "aurait dû conduire à l'adoption de la solution la plus favorable aux candidats".
De son côté, le Pavillon de l'Arsenal a proposé que les candidats dont les dossiers n'ont pas été réceptionnés, aient la possibilité de participer de manière identifiée à l'exposition prévue par l'organisateur du concours.
Ce "bug" ne doit en rien porter préjudice à la qualité du projet retenu, mais force est de reconnaître qu'il inaugure mal la candidature de Paris pour ce rendez-vous pourtant tant attendu.
Le projet retenu consiste en une structure fluide et plus légère que l'air, haute de plus de 80 mètres, visible depuis tout Paris. Elle se développe autour d'une colonne vertébrale en matériau de synthèse ancrée au sol et tendue vers le ciel par des anneaux gonflés à l'hélium. En soirée, des appareils d'éclairage embarqués transmettent dans le ciel une lumière diffuse et mobile. Le repère s'oriente en fonction du vent, répondant au moindre changement atmosphérique.
Véritable signal dans la ville, le Repère sera ouvert au public dès janvier 2005. D'une plateforme s'élevant à 30 mètres au-dessus du sol, les visiteurs pourront jouir d'une vue imprenable sur Paris. Le Repère préfigurera également la reconversion complète du quartier des Batignolles, l'un des derniers territoires à reconquérir de Paris. Il accueillera en effet un centre d'exposition présentant Paris 2012 aux Parisiens et aux touristes. Il aura pour objectif d'informer tous les publics sur la candidature de Paris, de leur faire mesurer l'ampleur de cette entreprise d'aménagement exceptionnelle et de faire adhérer la population au projet.
"Le jury a été frappé par la qualité, la diversité et la générosité de ces projets, venus du monde entier", a expliqué Essar Gabriel, Directeur Général Adjoint de Paris 2012 et Président du Jury du concours international d'architecture. "Le projet que nous avons retenu sera un signal fort au coeur de Paris. Ce sera une machine à voir autant qu'une fabrique de regards, un lieu idéal pour imaginer, anticiper et construire le futur de Paris. Il revendiquera la destinée olympique du site des Batignolles, en en révélant le potentiel urbain".
Le concours - organisé conjointement par Paris 2012 et le Pavillon de l'Arsenal, le Centre d'Information, de Documentation et d'Exposition d'Urbanisme et d'Architecture de la Ville de Paris - a connu une forte participation (plus de 400 projets) mais a été marqué par de gros problèmes d'organisation. Notre confrère Archicool.fr s'en est fait l'écho à plusieurs reprises et a relaté les déboires d'architectes n'ayant pu s'inscrire sur internet à temps en raison de mystérieux "problèmes techniques".
Le Conseil national de l'Ordre des architectes, informé des difficultés rencontrées par certains architectes lors de la remise de ce concours a d'ailleurs reçu une délégation du comité des "dépités du repère olympique" créé pour l'occasion et qui représente près de 45 équipes, soit 10% des équipes ayant remis des prestations.
L'Ordre des architectes a par ailleurs relevé dans le règlement du concours une contradiction et estime que cela "aurait dû conduire à l'adoption de la solution la plus favorable aux candidats".
De son côté, le Pavillon de l'Arsenal a proposé que les candidats dont les dossiers n'ont pas été réceptionnés, aient la possibilité de participer de manière identifiée à l'exposition prévue par l'organisateur du concours.
Ce "bug" ne doit en rien porter préjudice à la qualité du projet retenu, mais force est de reconnaître qu'il inaugure mal la candidature de Paris pour ce rendez-vous pourtant tant attendu.