L'Autorité française des marchés financiers (AMF) vient d’annoncer que Sacyr n’était plus dans l’obligation de lancer une OPA sur le Français Eiffage. Cette décision intervient alors que Sacyr a vendu la semaine dernière sa part dans le capital du groupe de BTP français.
«L'Autorité prend acte de ce que Sacyr ne détient plus aucune action Eiffage et constate que (...) le projet d'offre publique d'échange de la société visant les actions Eiffage et la demande faite à Sacyr de déposer un projet d'offre publique sont caducs», a déclaré l’AMF.
Cette décision fait suite à la vente des actions que Sacyr détenait dans Eiffage. Cette vente a mis fin à un conflit de deux ans entre les deux groupes.
Pour rappel, l’AMF avait demandé à Sacyr au mois de juin l’année dernière de lancer une OPA sur Eiffage. Le 2 avril 2008, la Cour d'appel de Paris avait rejeté sur la forme la décision de l'AMF.
Poursuites judiciaires contre Sacyr et son Pdg maintenues
Dans ce conflit, reste encore des poursuites judiciaires contre Sacyr et son Pdg Luis del Rivero pour «diffusion d'informations fausses ou trompeuses» et «défaut de déclaration de franchissement de seuil» de détention de part de capital.
Selon Eiffage, ils auraient dû informer les autorités boursières qu'ils dépassaient le tiers du capital, un seuil qui déclenche obligatoirement le dépôt d'une OPA sur le reste du capital.
Cette décision fait suite à la vente des actions que Sacyr détenait dans Eiffage. Cette vente a mis fin à un conflit de deux ans entre les deux groupes.
Pour rappel, l’AMF avait demandé à Sacyr au mois de juin l’année dernière de lancer une OPA sur Eiffage. Le 2 avril 2008, la Cour d'appel de Paris avait rejeté sur la forme la décision de l'AMF.
Poursuites judiciaires contre Sacyr et son Pdg maintenues
Dans ce conflit, reste encore des poursuites judiciaires contre Sacyr et son Pdg Luis del Rivero pour «diffusion d'informations fausses ou trompeuses» et «défaut de déclaration de franchissement de seuil» de détention de part de capital.
Selon Eiffage, ils auraient dû informer les autorités boursières qu'ils dépassaient le tiers du capital, un seuil qui déclenche obligatoirement le dépôt d'une OPA sur le reste du capital.
