Les travaux de la route interocéanique sud ont officiellement été inaugurés jeudi à Puerto Maldonado, au Pérou, par les présidents brésilien, péruvien et bolivien. Evalué à 892 millions de dollars, ce gigantesque chantier prévoit de relier à terme les rivages brésiliens de lAtlantique à trois ports du Pacifique péruvien, en passant à proximité de la Bolivie.
Cet immense projet prévoit la construction de 324 ponts, dont 22 importants. Mais la partie la plus difficile pour les ouvriers du bâtiment résidera en lélaboration des 1.100 km de routes depuis la ville brésilienne d'Assis (département d'Acre en Amazonie) et sa jumelle péruvienne Inapari et traversant une forêt vierge spongieuse pour atteindre l'Altiplano péruvien à Macusani (700 km au sud-est de Lima) à plus de 4.000 mètres d'altitude.
Tandis que la portion brésilienne partant dAssis (province dAcre) est déjà terminée jusquà lAtlantique, ces 1.100 km de routes seront reliés à un réseau routier de 2.400 km au Pérou à réhabiliter et consolider. Côté pacifique, la nouvelle route débouchera par deux axes différents sur les ports péruviens de Ilo et Matarani.
Au total, 72.000 personnes travailleront durant quatre à cinq ans à la réalisation de ce projet ! Au programme, ces ouvriers devront dans l'Amazonie péruvienne ouvrir une voie dans la forêt, consolider le sol, bâtir des ponts et des systèmes de drainage. Puis sur l'Altiplano, parfois à près de 5.000 mètres de haut, ils devront percer les montagnes et dynamiter les roches pour transformer le chemin existant en une route goudronnée de plus de 6 mètres de large.
Parmi les principales entreprises de BTP des cinq tronçons prévus, on retrouve les brésiliennes Odebrecht, Constructora Andrade Gutierrez, Constructora Queiroz Galvao et Construcoes e Comercio Camargo Correa et les péruviennes Grana y Montero, Ingenieros Civiles y Contratistas Generales. Et ce pour une concession de 25 ans.
Un impact socio-économique important
Linterocéanique sud devrait concerner près de 5 millions de Péruviens (soit 20 % de la population), répartis dans neuf pays du sud-est du pays : Madre de Dios, Cuzco, Puno, Moquegua, Arequipa, Ica, Ayacucho, Apurimac et Tacna.
Grâce à cette route, les échanges commerciaux devraient fortement augmenter dans les dix prochaine années. Ainsi, le Pérou envisage déjà dexporter du bois, du lait, des fruits et légumes et autres denrées alimentaires vers les régions frontalières brésiliennes dAcre, Rondonia et Matto Grosso. .
Malgré tout, même si cet immense projet aura un impact socio-économique évident, l'Etat péruvien est réaliste : les péages ne pourront pas rapidement rentabiliser les travaux. Ce dernier s'est donc engagé à verser 96 millions de dollars par an aux entreprises concessionnaires. Et ce, durant 15 ans.
Tandis que la portion brésilienne partant dAssis (province dAcre) est déjà terminée jusquà lAtlantique, ces 1.100 km de routes seront reliés à un réseau routier de 2.400 km au Pérou à réhabiliter et consolider. Côté pacifique, la nouvelle route débouchera par deux axes différents sur les ports péruviens de Ilo et Matarani.
Au total, 72.000 personnes travailleront durant quatre à cinq ans à la réalisation de ce projet ! Au programme, ces ouvriers devront dans l'Amazonie péruvienne ouvrir une voie dans la forêt, consolider le sol, bâtir des ponts et des systèmes de drainage. Puis sur l'Altiplano, parfois à près de 5.000 mètres de haut, ils devront percer les montagnes et dynamiter les roches pour transformer le chemin existant en une route goudronnée de plus de 6 mètres de large.
Parmi les principales entreprises de BTP des cinq tronçons prévus, on retrouve les brésiliennes Odebrecht, Constructora Andrade Gutierrez, Constructora Queiroz Galvao et Construcoes e Comercio Camargo Correa et les péruviennes Grana y Montero, Ingenieros Civiles y Contratistas Generales. Et ce pour une concession de 25 ans.
Un impact socio-économique important
Linterocéanique sud devrait concerner près de 5 millions de Péruviens (soit 20 % de la population), répartis dans neuf pays du sud-est du pays : Madre de Dios, Cuzco, Puno, Moquegua, Arequipa, Ica, Ayacucho, Apurimac et Tacna.
Grâce à cette route, les échanges commerciaux devraient fortement augmenter dans les dix prochaine années. Ainsi, le Pérou envisage déjà dexporter du bois, du lait, des fruits et légumes et autres denrées alimentaires vers les régions frontalières brésiliennes dAcre, Rondonia et Matto Grosso. .
Malgré tout, même si cet immense projet aura un impact socio-économique évident, l'Etat péruvien est réaliste : les péages ne pourront pas rapidement rentabiliser les travaux. Ce dernier s'est donc engagé à verser 96 millions de dollars par an aux entreprises concessionnaires. Et ce, durant 15 ans.