AMENAGEMENT. Le syndicat professionnel des aménageurs mène un gros travail cette année pour obtenir une deuxième réécriture du Zan et faire en sorte que la réforme du prêt à taux zéro ne s'applique pas.
"Le lobby est notre principal investissement actuellement". François Rieussec, président de l'Union nationale des aménageurs (Unam), ne s'en cachait pas à l'occasion des vœux suivant son assemblée générale le 30 janvier 2024. L'organisation compte mener un travail d'influence stratégique pour pousser à une seconde réécriture du texte de mise en œuvre du zéro artificialisation nette (Zan). "Nous allons poursuivre le travail de fond entamé auprès des maires, des sénateurs, des députés pour pousser une seconde réécriture du Zan et sortir de ce texte qui s'est avéré désastreux dans sa mise en œuvre et contreproductif au niveau écologique et environnemental", prévient François Rieussec. "Appliqué à l'aménagement, le ZAN organise une apothéose réglementaire où la règle fixe des objectifs de quantité sans outils de mesure. Plus encore, le modèle est poussé de façon contreproductive puisque les quartiers avec parcs et jardins sont remplacés par des bâtiments avec des logements plus petits, plus chers, sans extérieur".
Il vous reste 58% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction