Difficile année qui s'annonce pour les aménageurs-lotisseurs. En effet, leur syndicat vient de dresser un bilan sombre, qui préfigure d'une baisse de 10% des ventes en 2013, après une chute de 11% l'an dernier. Explications.
En 2011, les ventes de terrains ont enregistré une diminution de 11%, indiquait ce lundi le Syndicat national des aménageurs-lotisseurs (Snal). Et les prévisions pour 2013 ne s'annoncent guère mieux, puisqu'il table sur une dégradation des ventes de -10%. A cela, s'ajoutent 4.300 pertes d'emploi significatives attendues dans le secteur.
"On ne produit pas assez et les prix ne baissent pas car il n'y a pas assez de foncier", a ainsi expliqué Roger Bélier, président du Snal. Et de rappeler les mauvais chiffres de la construction de logements neufs - autorisations et mises en chantier - qui plombent l'activité depuis plusieurs mois ; ainsi que les conditions des prêts fixés par les banques qui constituent une contrainte supplémentaires pour les particuliers.
Créer un "choc foncier"
"Le parcours résidentiel est grippé, les clients sont attentistes, des pertes d'emploi significatives sont attendues dans le secteur, de l'ordre de 4.300", poursuit le président. Il en appelle donc au Gouvernement et propose quelques mesures pour relancer la construction de logements : créer un choc foncier par un changement radical de fiscalité sur les plus-values de cessions de terrains à bâtir ; prévoir au niveau de PLU intercommunaux des zones d'aménagement qui permettent de programmer une mixité de produits alliant mixité sociale et mixité générationnelle ; relancer la primo-accession par l'élargissement des conditions d'éligibilité à l'amortissement différé du PTZ+ et une TVA à 5%.
"On ne produit pas assez et les prix ne baissent pas car il n'y a pas assez de foncier", a ainsi expliqué Roger Bélier, président du Snal. Et de rappeler les mauvais chiffres de la construction de logements neufs - autorisations et mises en chantier - qui plombent l'activité depuis plusieurs mois ; ainsi que les conditions des prêts fixés par les banques qui constituent une contrainte supplémentaires pour les particuliers.
Créer un "choc foncier"
"Le parcours résidentiel est grippé, les clients sont attentistes, des pertes d'emploi significatives sont attendues dans le secteur, de l'ordre de 4.300", poursuit le président. Il en appelle donc au Gouvernement et propose quelques mesures pour relancer la construction de logements : créer un choc foncier par un changement radical de fiscalité sur les plus-values de cessions de terrains à bâtir ; prévoir au niveau de PLU intercommunaux des zones d'aménagement qui permettent de programmer une mixité de produits alliant mixité sociale et mixité générationnelle ; relancer la primo-accession par l'élargissement des conditions d'éligibilité à l'amortissement différé du PTZ+ et une TVA à 5%.