Le bâtiment représente environ 45 % de l'énergie consommée en France : gaz, fioul, électricité... représentant 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Un ouvrage recense les solutions destinées à améliorer le bâti existant.
Le bâtiment doit agir... Ce secteur produit 45 % de l'énergie consommée en France et d'ici 2050, il faudra diviser par quatre nos émissions de C02, selon les engagements internationaux. Sachant qu'un bâtiment consomme 240 kW/m²/ an aujourd'hui, il ne devra donc pas dépasser 60 kW/m²/an à l'échéance. Comment y parvenir ? "A court terme, nous devrons travailler sur le neuf afin de crédibiliser des solutions, en sachant que nous serons aidés par le renforcement de la réglementation thermique tous les 5 ans" affirme François Demarq, directeur général de l'Ademe.
Cap sur le bâtiment à énergie positive
A long terme, d'ici 2020 ou 2030, il faudra promouvoir le bâtiment à énergie positive, selon François Demarq. Explication : non seulement le bâtiment ne consomme plus d'énergie (grâce à un travail sur l'enveloppe, la ventilation et les systèmes d'isolation thermique), mais qui plus est, il en produit. "Un bâtiment peut devenir producteur d'énergie thermique avec des capteurs solaires mais aussi producteur d'énergie électrique grâce au photovoltaïque. Il pourra peut être également assurer une fonction de stockage de chaleur et d'électricité..." ajoute François Demarq. En attendant, compte tenu de l'importance du parc existant (et d'un taux de renouvellement de seulement 1 % par an), plus de la moitié du parc actuel sera encore là en 2050. D'où l'élaboration d'un guide consacré à l'amélioration énergétique des bâtiments existants.
90 solutions pour les entreprises
Ce guide réalisé par la FFB et l'Ademe comprend 90 fiches à l'attention des entreprises et de leurs clients. "Il s'adresse à tous les corps de métiers : les professionnels de l'enveloppe (isolation des parois, changement de menuiseries, fermetures et stores) et ceux de l'équipement, (chaudières, convecteurs électriques, régulation, production d'ECS)" précise Pierre Possemé, vice président de la FFB, qui ajoute : "Il s'agit d'un dictionnaire et non pas d'un manuel technique. Le but étant de donner des idées de solutions aux entreprises et à leurs clients". Les exemplaires seront distribués aux adhérents FFB et vendus au prix de 28 ? pour les non adhérents (www.ffbatiment.fr).
Cap sur le bâtiment à énergie positive
A long terme, d'ici 2020 ou 2030, il faudra promouvoir le bâtiment à énergie positive, selon François Demarq. Explication : non seulement le bâtiment ne consomme plus d'énergie (grâce à un travail sur l'enveloppe, la ventilation et les systèmes d'isolation thermique), mais qui plus est, il en produit. "Un bâtiment peut devenir producteur d'énergie thermique avec des capteurs solaires mais aussi producteur d'énergie électrique grâce au photovoltaïque. Il pourra peut être également assurer une fonction de stockage de chaleur et d'électricité..." ajoute François Demarq. En attendant, compte tenu de l'importance du parc existant (et d'un taux de renouvellement de seulement 1 % par an), plus de la moitié du parc actuel sera encore là en 2050. D'où l'élaboration d'un guide consacré à l'amélioration énergétique des bâtiments existants.
90 solutions pour les entreprises
Ce guide réalisé par la FFB et l'Ademe comprend 90 fiches à l'attention des entreprises et de leurs clients. "Il s'adresse à tous les corps de métiers : les professionnels de l'enveloppe (isolation des parois, changement de menuiseries, fermetures et stores) et ceux de l'équipement, (chaudières, convecteurs électriques, régulation, production d'ECS)" précise Pierre Possemé, vice président de la FFB, qui ajoute : "Il s'agit d'un dictionnaire et non pas d'un manuel technique. Le but étant de donner des idées de solutions aux entreprises et à leurs clients". Les exemplaires seront distribués aux adhérents FFB et vendus au prix de 28 ? pour les non adhérents (www.ffbatiment.fr).