Le français Alstom a signé avec les autorités de Bagdad un accord préliminaire pour la construction du futur métro aérien de la capitale irakienne, pour un montant avoisinant 1,1 milliard d'euros.
Après avoir inauguré plusieurs tramways «citadis» à Istanbul, Alger, Rabat et Casablanca, Asltom, l'un des leaders mondiaux du transport urbain, aurait eu «l'accord de plusieurs banques françaises et du gouvernement français pour financer le futur métro aérien de Bagdad», selon Shaker Al-Zamili, responsable de la commission d'investissement de la ville de Bagdad, cité dans Les Echos.
Le futur métro, d'une longueur de 22 km, aura la capacité de transporter jusqu'à 30.000 passagers par heure le long des 14 stations qui relieront le quartier de Chaab (nord de Bagdad) au centre ville. Ce métro, estimé à 1,1 milliard d'euros pour une construction de 5 ans, doit permettre de désengorger une ville paralysée chaque jour par les embouteillages, dus à l'importation massive de véhicules à la suite de l'invasion de 2003, mais aussi aux innombrables points de contrôle et murs de sécurité qui entravent la circulation. «Le métro aérien de Bagdad sera un métro construit avec un design éprouvé que nous avons déjà appliqué dans de nombreuses grandes capitales, telles Paris, Le Caire, Istanbul, Singapour ou Shanghai», a fait savoir Gian Luca Erbacci, directeur général d'Alstom pour la région Europe du Sud, Afrique et Moyen-Orient. Bagdad envisage par ailleurs la construction d'une seconde ligne de métro, souterraine cette fois, mais aucune information n'indique si elle sera reliée à la première.