Alstom va développer sur le territoire américain un projet pilote de capture du dioxyde de carbone par une technologie à base d'ammoniaque réfrigéré. Ce procédé présenterait, selon le groupe français, un potentiel de capture de 90% du CO2, pour un coût inférieur aux autres technologies de capture du carbone.
Le groupe français Alstom a annoncé jeudi avoir lancé avec l'Institut américain de recherche sur l'énergie électrique (Epri) un projet pilote qui utilise l'ammoniaque réfrigéré pour capturer le dioxyde de carbone (CO2) produit par les centrales électriques au charbon.
Dans un communiqué, Alstom déclare avoir «conçu et construit ce système d'1,7 MW qui capture le CO2 d'une partie des gaz de combustion provenant de la chaudière à charbon de la centrale électrique de We Energies située à Pleasant Prairie (Wisconsin), d'une puissance totale de 1.224 MW. Le procédé utilise de l'ammoniaque réfrigéré pour capturer le CO2 et l'isoler à haute concentration et sous haute pression».
Les essais en laboratoire auraient ainsi démontré «un potentiel de capture de plus de 90% du C02 à un coût largement inférieur aux autres technologies de capture du carbone», selon Alstom, qui se charge ensuite revendre le CO2 ainsi capturé ou de le stocker «dans des sites géologiques souterrains adaptés». Ce test grandeur nature devrait permettre de vérifier le procédé à plus grande échelle et d'évaluer son potentiel d'élimination du CO2 tout en réduisant l'énergie requise.
Alstom avait signé en mars 2007 avec American Electric Power (AEP) un protocole d'accord pour commercialiser en 2011 ce procédé de capture du dioxyde de carbone, destiné aux nouvelles centrales électriques à charbon, mais aussi à celles déjà existantes.
Dans un communiqué, Alstom déclare avoir «conçu et construit ce système d'1,7 MW qui capture le CO2 d'une partie des gaz de combustion provenant de la chaudière à charbon de la centrale électrique de We Energies située à Pleasant Prairie (Wisconsin), d'une puissance totale de 1.224 MW. Le procédé utilise de l'ammoniaque réfrigéré pour capturer le CO2 et l'isoler à haute concentration et sous haute pression».
Les essais en laboratoire auraient ainsi démontré «un potentiel de capture de plus de 90% du C02 à un coût largement inférieur aux autres technologies de capture du carbone», selon Alstom, qui se charge ensuite revendre le CO2 ainsi capturé ou de le stocker «dans des sites géologiques souterrains adaptés». Ce test grandeur nature devrait permettre de vérifier le procédé à plus grande échelle et d'évaluer son potentiel d'élimination du CO2 tout en réduisant l'énergie requise.
Alstom avait signé en mars 2007 avec American Electric Power (AEP) un protocole d'accord pour commercialiser en 2011 ce procédé de capture du dioxyde de carbone, destiné aux nouvelles centrales électriques à charbon, mais aussi à celles déjà existantes.