Scandale en Angleterre. Le Parlement britannique a annoncé mardi que le fisc avait laissé séchapper, à la suite dun cafouillage informatique, l'ensemble des dossiers d'allocations familiales du pays, soit plus de 25 millions de personnes, ou plus de sept millions de familles.
Les informations étaient contenues sur deux cédéroms, envoyés en octobre par un responsable des services fiscaux à un organisme officiel de contrôle des dépenses publiques, le National Audit Office, à sa demande.
Ces disques informatiques, non-cryptés, étaient protégés par un simple mot de passe. Le transport a été confié à la société privée TNT, mais les cédéroms n'ont pas été envoyés en courrier recommandé. Ils n'ont jamais atteint leur destinataire.
«Je regrette profondément et je présente mes excuses pour les tracas et l'inquiétude causés à des millions de familles», a déclaré le Premier ministre Gordon Brown. Le chef du gouvernement a annoncé qu'il avait ordonné l'ouverture d'une enquête, confiée à un haut fonctionnaire et à des experts, sur les procédures de sécurité au sein des services du gouvernement. Selon lui, rien ne permet d'indiquer à ce stade que les données confidentielles contenues sur les deux cédéroms portés disparus -numéros bancaires, dates de naissance, adresses...- soient tombées dans des mains malveillantes. Mais par précaution, les banques et les Britanniques ont été priés de traquer toute activité suspecte sur leurs comptes.
Ces disques informatiques, non-cryptés, étaient protégés par un simple mot de passe. Le transport a été confié à la société privée TNT, mais les cédéroms n'ont pas été envoyés en courrier recommandé. Ils n'ont jamais atteint leur destinataire.
«Je regrette profondément et je présente mes excuses pour les tracas et l'inquiétude causés à des millions de familles», a déclaré le Premier ministre Gordon Brown. Le chef du gouvernement a annoncé qu'il avait ordonné l'ouverture d'une enquête, confiée à un haut fonctionnaire et à des experts, sur les procédures de sécurité au sein des services du gouvernement. Selon lui, rien ne permet d'indiquer à ce stade que les données confidentielles contenues sur les deux cédéroms portés disparus -numéros bancaires, dates de naissance, adresses...- soient tombées dans des mains malveillantes. Mais par précaution, les banques et les Britanniques ont été priés de traquer toute activité suspecte sur leurs comptes.