Dans le but de " mettre en place une alliance stratégique ", le groupe cimentier italien Buzzi Unicem va prendre une participation de 30 à 35% dans le capital de son homologue allemand Dyckerhoff.
La résistance s'organise sur le marché mondial du ciment. Pour rivaliser avec le tout puissant numéro un mondial, le français Lafarge, les autres géants européens sont contraints s'envisager des alliances. C'est notamment le cas de Buzzi Unicem et Dyckerhoff. Ainsi la prise de participation de la famille Buzzi dans le capital de Dyckerhoff - prévue pour la fin de l'année - ressemble plus à une entente qu'à une tentative d'absorption.
Outre le fait d'être présent sur les mêmes marché, les deux industriels ont également en commun leur structure capitalistique. Buzzi Unicem est contrôlé par la famille d'entrepreneurs Buzzi tandis que le numéro un du marché allemand est contrôlé par la famille Dyckerhoff.
"Les familles Buzzi et Dyckerhoff ont l'intention de mettre en place une alliance, à travers un partenariat étroit, avec pour but d'améliorer les positions à long terme" des deux sociétés, indique le communiqué de Buzzi Unicem.
Il est prévu que Buzzi Unicem achète une part de 30 à 35% du capital ordinaire de Dyckerhoff AG à la famille Dyckerhoff, Dresdner Bank et R+V Versicherung. Le montant de cette transaction devrait être situé entre 500 et 550 millions d'euros.
La famille Dyckerhoff dispose également une option pour vendre de nouvelles actions à Buzzi Unicem vers la fin 2004, pour un maximum de 30% du capital ordinaire de la société allemande, à un prix équivalent à celui de la première transaction.
Outre ses activités en Allemagne, Dyckerhoff est présent en République Tchèque, Pologne, Espagne et est devenu un opérateur important aux Etats-Unis depuis le rachat en 1999 de Lone Star. Le groupe a une capacité de production de 28 millions de tonnes de ciment par an et a affiché un chiffre d'affaires en 2000 de 2,448 milliards d'euros et un résultat net de 108 millions d'euros. En France, Dyckerhoff est surtout connu pour ses produits de finitions.
Buzzi Unicem possède pour sa part une part de marché de près de 20% en Italie, 6% au Mexique et 4,5% aux Etats-Unis. Buzzi dispose d'une capacité de production de 15 millions de tonnes par an et a réalisé un chiffre d'affaires de 1,334 milliard d'euros pour un bénéfice net de 162 millions d'euros.
Outre le fait d'être présent sur les mêmes marché, les deux industriels ont également en commun leur structure capitalistique. Buzzi Unicem est contrôlé par la famille d'entrepreneurs Buzzi tandis que le numéro un du marché allemand est contrôlé par la famille Dyckerhoff.
"Les familles Buzzi et Dyckerhoff ont l'intention de mettre en place une alliance, à travers un partenariat étroit, avec pour but d'améliorer les positions à long terme" des deux sociétés, indique le communiqué de Buzzi Unicem.
Il est prévu que Buzzi Unicem achète une part de 30 à 35% du capital ordinaire de Dyckerhoff AG à la famille Dyckerhoff, Dresdner Bank et R+V Versicherung. Le montant de cette transaction devrait être situé entre 500 et 550 millions d'euros.
La famille Dyckerhoff dispose également une option pour vendre de nouvelles actions à Buzzi Unicem vers la fin 2004, pour un maximum de 30% du capital ordinaire de la société allemande, à un prix équivalent à celui de la première transaction.
Outre ses activités en Allemagne, Dyckerhoff est présent en République Tchèque, Pologne, Espagne et est devenu un opérateur important aux Etats-Unis depuis le rachat en 1999 de Lone Star. Le groupe a une capacité de production de 28 millions de tonnes de ciment par an et a affiché un chiffre d'affaires en 2000 de 2,448 milliards d'euros et un résultat net de 108 millions d'euros. En France, Dyckerhoff est surtout connu pour ses produits de finitions.
Buzzi Unicem possède pour sa part une part de marché de près de 20% en Italie, 6% au Mexique et 4,5% aux Etats-Unis. Buzzi dispose d'une capacité de production de 15 millions de tonnes par an et a réalisé un chiffre d'affaires de 1,334 milliard d'euros pour un bénéfice net de 162 millions d'euros.
